Reconversion des militaires : Les partenaires et le ministère de la Défense finalisent le projet

En présence d'Hamed Bakayoko, les partenaires techniques et financiers de ce vaste projet ont paraphé les documents afférents à la formation, l'encadrement pour la réinsertion des soldats retraités. (Bosson Honoré)
En présence d'Hamed Bakayoko, les partenaires techniques et financiers de ce vaste projet ont paraphé les documents afférents à la formation, l'encadrement pour la réinsertion des soldats retraités. (Bosson Honoré)
En présence d'Hamed Bakayoko, les partenaires techniques et financiers de ce vaste projet ont paraphé les documents afférents à la formation, l'encadrement pour la réinsertion des soldats retraités. (Bosson Honoré)

Reconversion des militaires : Les partenaires et le ministère de la Défense finalisent le projet

Le 31/12/19 à 11:09
modifié 31/12/19 à 11:09
La réinsertion des militaires à la retraite devient une réalité. Le lundi 30 décembre, le ministre d’État, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a présidé à son cabinet la signature du protocole d’accord entre le Bureau d’accompagnement à la reconversion des militaires (Barm), structure pilotant le programme de reconversion des soldats et plusieurs structures partenaires techniques et financiers. Notamment, l’Agence nationale pour la formation professionnelle (Agefop), le Fonds international pour le développement de la retraite active (Fidra), l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader), l’Institut ivoirien d’entreprise (Inie).

Hamed Bakayoko s’est félicité de cette étape de ce projet qui démontre la volonté du gouvernement et de ses partenaires à faire de cette initiative une réalité. « Le Président de la République, Alassane Ouattara, a-t-il fait savoir, a insisté pour que les militaires, ces hommes et ces femmes qui ont servi sous le drapeau, ont protégé notre territoire, soient à leur tour protégés». La tâche de ces hommes est, reconnait-il, pénible et très difficile.

C’est pourquoi, il considère que c’est une responsabilité nationale que de les accompagner à travers une bonne reconversion. « Un militaire qui a pris des risques importants en maniant les armes et qui se trouve à la retraite sans être accompagné ou inséré, c’est anormal », a affirmé le ministre de la Défense.

Il a donc souhaité, à l’image de nombreux pays développés, que « la Côte d’Ivoire enregistre des modèles de grandes réussites de militaires reconvertis à la tête de grandes entreprises via ce programme ». En tant qu’individu qui a passé sa vie à être endurant, le militaire a les aptitudes pour réussir. Hamed Bakayoko a donc engagé les partenaires à aider le gouvernement en formant bien les volontaires afin que ce programme soit une belle réussite.

Dès 2020, le projet de réinsertion des soldats sera une réalité pour Aké Danho, lieutenant-colonel, chef du Bureau d’accompagnement à la reconversion des militaires (Barm), structure qui compte à ce jour 1550 volontaires inscrits au programme de reconversion sur une cible d’environ 5000 départs volontaires. Et dès la deuxième semaine de janvier, ces volontaires entameront les formations entrepreneuriales et techniques afin que les premiers insérés soient présenter en mars 2020.

Selon Léa Diatti, coordonnatrice du secrétariat technique du Contrat désendettement développement (C2d), c’est dans la cadre du second C2d que le programme d’accompagnement à la reconversion des militaires a vu le jour. Dans les 1151,25 milliards FCfa du C2d, le volet sécuritaire a s’élève à 6,56 milliards FCfa. Ce montant permettra d’accompagner le ministère de la Défense dans la mise en œuvre de la loi de programmation militaire qui inclut l’accroissement des capacités opérationnelles des militaires et l’optimisation de la gestion des ressources humaines.

Au nom des partenaires techniques, Hélène Diarra, Pca du Fidra, a rappelé que ce projet qui s’inscrit dans la loi de programmation militaire 2016-2020, et qui vise à une réforme ambitieuse du secteur de la sécurité telle que voulue par le Président de la République, ne pourra se concrétiser qu’avec des partenaires techniques et financiers, qui, en plus de la fibre patriotique qui les anime, sont également sensibles au bien-être des personnes garantes de leur sécurité et de celle du pays.


Le 31/12/19 à 11:09
modifié 31/12/19 à 11:09