Lutte : Les grands chantiers de la fédération

Les sélections ivoiriennes de lutte seront sur plusieurs fronts en 2020. (DR)
Les sélections ivoiriennes de lutte seront sur plusieurs fronts en 2020. (DR)
Les sélections ivoiriennes de lutte seront sur plusieurs fronts en 2020. (DR)

Lutte : Les grands chantiers de la fédération

Le 30/12/19 à 16:52
modifié 30/12/19 à 16:52
Élu, le 16 novembre, à la tête de la Fédération ivoirienne de lutte pour un mandat de quatre ans, Allou Honoré, ancien entraîneur national et son comité directeur ont d’importants défis à relever. Malgré les lauriers glanés par cette Fédération ces dernières années, la lutte ivoirienne n’a pas encore franchi le cap des fédérations de référence en Côte d’Ivoire. C’est ce à quoi veut s’atteler le nouveau président qui a son plan pour réussir son pari d’ici la fin de son mandat.

« Nous avons hérité d’une Fédération avec beaucoup de défis à relever », a-t-il reconnu. Dans la foulée de son élection, le nouveau président a doté la Fédération d’un siège équipé de matériels de bureau ultra moderne. « Notre Fédération fonctionne depuis 6 ans sans siège. Le nouveau siège est situé à Port-Bouët. Nous sommes de plain-pied dans le renouvellement administratif de la Fédération », a-t-il précisé. Mais là où le président de la Fil et son équipe seront très attendus, c’est sur le plan des compétitions nationales et internationales et surtout de la vulgarisation de cette discipline. « La Fédération ivoirienne de lutte a toujours été présente dans les grands rendez-vous et nous poursuivrons sur cette lancée », a rassuré Allou Honoré.

Les championnats d’Afrique cadets, juniors et séniors qui se dérouleront du 4 au 9 février, à Alger et le tournoi qualificatif pour les J.O 2020, du 15 au 17 mars 2020, au Maroc et, bien sûr, les Jeux olympiques 2020 sont les prochains grands rendez-vous. « Étant donné que notre mandat est placé sous le signe de l’élévation de la lutte, nous nous donnons toutes les chances d’être présents à ces différents rendez-vous sportifs de très haut niveau », a-t-il souligné.

Sur le plan national, la Fédération envisage d'initier le développement de la lutte à l’école. C’est-à-dire faire de l’école un vivier pour la lutte. La redynamisation des ligues en les rendant beaucoup plus opérationnelles figure également en bonne place dans le plan d’action de la Fil. « Nous allons aider les ligues à organiser des compétitions. Il y aura également des compétitions inter ligues pour que notre championnat soit de très bon niveau. Pour cela, il y a un travail à faire par rapport à la réorganisation des clubs, mais aussi en gagnant la confiance des partenaires pour qu’ils nous accompagnent », a-t-il fait savoir.

Quant aux moyens pour atteindre ces différents objectifs, la Fédération ne s’en inquiète pas. « Nous avons eu deux séances avec le ministère des Sports à qui nous avons présenté le projet par rapport aux compétitions internationales. Le championnat d’Afrique est un passage obligé pour le tournoi de qualification aux J.O. Nous avons deux athlètes qui sont des boursiers olympiques. Le ministère et nous sommes en phase quant à la participation de la Côte d’Ivoire au championnat d’Afrique et, un mois après, au tournoi de qualification. En termes de moyens humains, nous avons les hommes avec un encadrement technique qui a l’expérience des grandes compétitions et avec qui nous avons obtenu des lauriers. Nous allons renforcer leurs conditions de travail. En ce qui concerne les moyens financiers, on en n’aura jamais suffisamment pour organiser les compétitions. C’est pourquoi nous avons mis en place un projet que nous allons présenter à certains partenaires qui ont accepté de nous accompagner. Nous continuons de chercher des mécènes et des sponsors pour nous accompagner. Nous gardons espoir », a-t-il conclu.


Le 30/12/19 à 16:52
modifié 30/12/19 à 16:52