
Le directeur général de la Chambre nationale des métiers de Côte d'Ivoire, Bamba Mory, appelle à la mobilisation de tous les acteurs pour prendre part à l'opération. (Ph: Dr)
Le directeur général de la Chambre nationale des métiers de Côte d'Ivoire, Bamba Mory, appelle à la mobilisation de tous les acteurs pour prendre part à l'opération. (Ph: Dr)
Formalisation des activités des artisans: La Chambre nationale des métiers va immatriculer les acteurs dès le 2 novembre
La Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (Cnmci) met les bouchées doubles pour la formalisation des activités des artisans. L’entité organise, à partir du 2 novembre 2024, une opération d’identification et d’immatriculation des artisans sur toute l’étendue du territoire national.
Le président de la Cnmci, Bamba Mory, appelle à la mobilisation de tous les acteurs de l’artisanat. Car ce processus représente une étape « significative » dans le programme de restructuration et de régulation de leurs activités. A l’en croire, malgré son importance, l’artisanat ne connaît pas encore de développement à cause du « manque criant de données statistiques ».
Situant le contexte, le président souligne que cette opération d’identification et d’immatriculation des artisans entre dans le cadre des réformes entreprises par la Chambre. « Toute personne physique et morale exerçant une activité artisanale a l’obligation de se faire immatriculer à la Chambre régionale des métiers de sa zone », fait savoir Bamba Mory. Avant d’indiquer que ce processus permettra à l’entité de répondre à l’épineuse question relative au dénombrement des artisans exerçant sur le territoire national. Bien plus, il aidera aussi la Chambre à disposer de données fiables qui seront utiles à la réalisation de divers projets au profit des acteurs.
Le directeur général de la Cnmci, Bamba Mory, souligne que cette campagne d’identification et d’immatriculation se tiendra sur une période d’un an, à partir de la date de démarrage, le 2 novembre 2024. Il ajoute qu’à l’issue de cette campagne, la Chambre nationale des métiers obtiendra des données économiques et sociales sur les entreprises artisanales, les artisans et les apprentis, leur géolocalisation.
Ces informations permettront de délivrer la carte professionnelle, de mettre en place un registre des métiers et un répertoire des entreprises artisanales et des artisans viables, exhaustifs, en vue d’apprécier l’ancrage économique des artisans dans le tissu économique national et de faciliter l’accès aux marchés publics.
L’entreprise Bmi-Wfs a été choisie comme structure technique pour conduire l’opération sur le terrain. Selon le directeur général adjoint, Amani Jean, l’entreprise va déployer 2 500 agents sur l’ensemble du territoire. Il explique que le processus se fera au moyen d’une plateforme numérique dénommée artisanconnect.ci et d’une application.
Les concernés peuvent s’inscrire en payant un droit de 15 000 FCfa (5 000 FCfa pour la carte et 10 000 pour le registre des métiers). Pour se faire enregistrer, ils doivent être munis d’une pièce d’identité, à savoir la carte nationale d’identité ou un passeport ou encore une carte consulaire. Après l’identification, l’artisan dispose d’un délai d’un mois pour se faire immatriculer. Cette immatriculation se fera par la Cnmci, après avoir obtenu toute la documentation sur le concerné. A l’issue de cela, l’artisan bénéficiera d’un numéro identifiant.
Situant le contexte, le président souligne que cette opération d’identification et d’immatriculation des artisans entre dans le cadre des réformes entreprises par la Chambre. « Toute personne physique et morale exerçant une activité artisanale a l’obligation de se faire immatriculer à la Chambre régionale des métiers de sa zone », fait savoir Bamba Mory. Avant d’indiquer que ce processus permettra à l’entité de répondre à l’épineuse question relative au dénombrement des artisans exerçant sur le territoire national. Bien plus, il aidera aussi la Chambre à disposer de données fiables qui seront utiles à la réalisation de divers projets au profit des acteurs.
Le directeur général de la Cnmci, Bamba Mory, souligne que cette campagne d’identification et d’immatriculation se tiendra sur une période d’un an, à partir de la date de démarrage, le 2 novembre 2024. Il ajoute qu’à l’issue de cette campagne, la Chambre nationale des métiers obtiendra des données économiques et sociales sur les entreprises artisanales, les artisans et les apprentis, leur géolocalisation.
Ces informations permettront de délivrer la carte professionnelle, de mettre en place un registre des métiers et un répertoire des entreprises artisanales et des artisans viables, exhaustifs, en vue d’apprécier l’ancrage économique des artisans dans le tissu économique national et de faciliter l’accès aux marchés publics.
L’entreprise Bmi-Wfs a été choisie comme structure technique pour conduire l’opération sur le terrain. Selon le directeur général adjoint, Amani Jean, l’entreprise va déployer 2 500 agents sur l’ensemble du territoire. Il explique que le processus se fera au moyen d’une plateforme numérique dénommée artisanconnect.ci et d’une application.
Les concernés peuvent s’inscrire en payant un droit de 15 000 FCfa (5 000 FCfa pour la carte et 10 000 pour le registre des métiers). Pour se faire enregistrer, ils doivent être munis d’une pièce d’identité, à savoir la carte nationale d’identité ou un passeport ou encore une carte consulaire. Après l’identification, l’artisan dispose d’un délai d’un mois pour se faire immatriculer. Cette immatriculation se fera par la Cnmci, après avoir obtenu toute la documentation sur le concerné. A l’issue de cela, l’artisan bénéficiera d’un numéro identifiant.