Education, Santé et Protection sociale : La réaction du gouvernement à l'annonce d'une grève prévue pour les 15, 16 et 17 octobre

La ministre Anne Ouloto
La ministre Anne Ouloto
La ministre Anne Ouloto

Education, Santé et Protection sociale : La réaction du gouvernement à l'annonce d'une grève prévue pour les 15, 16 et 17 octobre

Le 14/10/24 à 07:16
modifié 14/10/24 à 07:23
Le gouvernement ivoirien a réagi avec fermeté face à l'annonce d'une grève prévue pour les 15, 16 et 17 octobre 2024. En effet, plusieurs organisations syndicales des secteurs de l'Éducation-Formation, de la Protection Sociale et de la Santé projettent d'observer un arrêt de travail de 72 heures sur l'ensemble du territoire national.

Dans un communiqué, la Ministre d'État, Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration, Anne Désirée Ouloto indique que cette décision est en violation des dispositions de la loi n°92-571 du 11 septembre 1992. Loi qui régit les modalités de la grève dans les services publics

Malgré les efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord portant sur la trêve sociale, conclu avec les centrales syndicales pour la période 2022-2027, et en dépit de l'existence de cadres de dialogue permanents, ces arrêts de travail risquent de mettre en péril la paix sociale. Le gouvernement, qui prône un nouveau paradigme de dialogue social pour résoudre les préoccupations des fonctionnaires et agents de l'État, dénonce ces préavis de grève et les condamne fermement.

Dans son communiqué, la Ministre d'État, Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration, Anne Désirée Ouloto, appelle les fonctionnaires des secteurs concernés à se désolidariser de ces actions. Avant de les exhorter à assurer la continuité du service public durant cette période, conformément à leurs obligations statutaires.

Rappelant également que la procédure de grève doit respecter un cadre légal, elle a prévenu que tout non-respect expose les contrevenants à des sanctions pécuniaires et disciplinaires, ainsi qu'à d'éventuelles poursuites pénales en cas de violence ou de voies de fait.

Cette prise de position claire du gouvernement vise à préserver le climat de paix sociale et à encourager l'usage des mécanismes de dialogue pour la résolution des différends.

Communiqué-grève
Communiqué-grève





Le 14/10/24 à 07:16
modifié 14/10/24 à 07:23