Zokou Firmin (international ivoirien de taekwondo) : “ Ma priorité, c’est la Coupe du monde francophone et le Mondial ’’

Zokou Firmin
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Zokou Firmin

Zokou Firmin (international ivoirien de taekwondo) : “ Ma priorité, c’est la Coupe du monde francophone et le Mondial ’’

Vous êtes, de nouveau, champion de Côte d’Ivoire. Vous succédez à vous-même face au même adversaire de l’année dernière. Etes-vous satisfait de votre prestation ?

Je suis content de mon combat. Pour venir à bout de mon adversaire que je connais, j’ai mis en place une stratégie qui a marché. Cela a consisté en la gestion physique du combat. Et aussi de l’espace de mon adversaire. Je suis heureux d’être de nouveau champion de Côte d’Ivoire. Cela me réjouit et je pense être sur une bonne lancée pour la préparation de la 9e Coupe du monde francophone qui aura lieu au mois de juin.

Vous planez sur le taekwondo ivoirien dans votre catégorie. Qu’est-ce qui fait votre force ?

C’est ma régularité, mon envie et ma rage de vaincre. Quand on a fait un choix dans la vie, il faut l’assumer et se donner les moyens de réussir, d’atteindre ses objectifs. Pour ce faire, il ne faut pas tricher. Il faut plutôt mettre l’accent sur le travail. C’est ce que je fais pour obtenir des résultats. Ce n’est pas facile pour moi puisque je réside en France et que je travaille seul. Je ne me laisse pas abattre. Mais je ne lâche pas. En tout cas, je tiens la barre. Cela fait deux fois de suite que je suis champion de Côte d’Ivoire et également champion du monde francophone. Je continue sur la voie que je me suis tracée en espérant glaner d’autres titres, maintenant, au niveau mondial.

Les Eléphants étaient à Madagascar, au mois de novembre, pour le championnat d’Afrique. Pourquoi étiez-vous absent alors que vous êtes champion de Côte d’Ivoire et champion du monde francophone ?

(Rire). C’est une question piège. Honnêtement, je ne suis pas en mesure de vous donner une réponse claire sur la question. Je me pose aussi la question sur ma non sélection. Chaque compétition rapporte un certain nombre de points. J’étais 9e mondial après la 8e Coupe du monde francophone. Je pensais qu’on m’aurait classé dans la sélection pour cette compétition afin de me permettre d’engranger des points supplémentaires et améliorer mon classement mondial.  Cela n’a pas été le cas. C’est dommage, mais c’est passé, je ne vais pas me morfondre. On avance, et il vaut mieux penser aux échéances qui sont primordiales.

Après ce nouveau titre, quels sont vos projets ?

Nous avons la Coupe du monde francophone au mois de juin, au Vietnam. Je dois y être pour défendre mon titre. A côté de cela, il y a le championnat du monde qui aura lieu, en juillet, au Mexique. Ce sera le premier championnat du monde de ma carrière auquel je participerai certainement. J’espère pouvoir me classer dans cette compétition. Cela me rapporterait de précieux points et ce sera une bonne chose pour le pays.

Depuis le début de la saison, vous participez à des compétitions en Europe où vous vivez. Comment faites-vous ?

Quel que soit l’endroit où il se trouve, un athlète doit toujours participer aux compétitions. Comme je l’ai dit, il faut se donner les moyens pour réussir dans son choix. Un athlète ne doit pas avoir d’excuses, s’il reste sans compétition. Il faut tout mettre en œuvre et trouver les moyens pour être en compétition, si l’on veut aller loin. J’ai participé à l’Open de Luxembourg que j’ai remporté au mois de février. A l’Open des Pays-bas, j’ai échoué en quart de finale. J’étais en baisse de forme. J’ai d’abord passé les trois premiers tours et c’est le manque de concentration qui m’a coûté la victoire. Mais je rebondis avec le titre de champion de Côte d’Ivoire. Et j’espère que les choses iront dans le bon sens pour la suite de la saison.

Interview réalisée par

 Élisabeth Goli