Taekwondo: La Fédération magnifie ses médaillés de Rabat 2019

Taekwondo: La Fédération magnifie ses médaillés de Rabat 2019

En présence du général Gaston Ouassenan Koné, président fondateur de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), ils ont célébré leurs champions.

Le choix du parrain par le président Bamba Cheick Daniel, absent de la cérémonie pour des raisons de santé, a été bien pensé. Me Gadda Kouassi est un modèle de taekwondo-in achevé. Mais aussi un modèle de réussite sociale que la Fitkd a désigné pour parrainer l’équipe ivoirienne qui a disputé les Jeux africains 2019 (du 19 au 31 août). L’équipe composée de Seydou Gbané, Cheick Sallah Cissé, Diomandé Banassa, Coulibaly Bouma, Aaron Kobenan et autres est rentrée de Rabat avec 10 médailles : trois d’or, deux d’argent et cinq de bronze. Soit plus de la moitié de la moisson ivoirienne (18 médailles en tout), à l’issue des 12es jeux panafricains.

Une grosse performance qui comble de joie le parrain qui a décidé de célébrer ses filleuls. « Merci d’être venu m’aider à applaudir nos champions », a indiqué Me Gadda autour d’un copieux dîner à sa résidence sise à Cocody-Deux-Plateaux. Il y avait plusieurs gloires de la discipline ainsi que Me Albert Touré Yao, ancien président de la Fédération. Me Gadda, heureux, n’a pas manqué de prodiguer de sages conseils au capitaine Seydou Gbané et à ses équipiers.

« Aujourd’hui, vous êtes des champions, tout le monde vous regarde. Le plus difficile est de se maintenir au sommet. Je vous invite à rester des modèles et à fuir les échecs sur le plan moral », a-t-il dit.

Né en 1950, Frédéric Gadda Kouassi (69 ans) a été premier dan en 1971. Premier champion de Côte d’Ivoire de sa catégorie (1974), il est également monté à plusieurs reprises sur le podium international, notamment en 1977 à Chicago, aux Usa et à Stuttgart, en 1979, en Allemagne.

Un exemple que Me Mangala, représentant le président Bamba Cheick, a présenté aux jeunes champions. Puisqu’en plus d’exceller dans le taekwondo, leur parrain était un haut cadre dans une société de la place.

PAUL BAGNINI