Sportivement BEHI : L’ORGUEIL DES MIMOS

Amani Yao César Lambert, entraineur de l'Asec Mimosas
Amani Yao César Lambert, entraineur de l'Asec Mimosas
Amani Yao Cu00e9sar Lambert, entraineur de l'Asec Mimosas

Sportivement BEHI : L’ORGUEIL DES MIMOS

  Sportivement BEHI : L’ORGUEIL DES MIMOS

L’Asec Mimosas a retrouvé son orgueil et son efficacité face à l’Africa Sports, dimanche, au stade Robert Champroux de Marcory. Amani Yao César Lambert,  son entraîneur, qui était sous pression et dont les jours étaient comptés à la tête de l’encadrement technique, a refusé de mourir. Fouetté dans son orgueil, il a cherché et trouvé le remède nécessaire pour transformer ses poulains, timorés depuis des semaines, en un commando de guerre. Et cette bande rageuse a « plumé  « les Aiglons. Sérieusement atteints, ces oiseaux n’ont pu trouver la force nécessaire pour s’envoler et échapper aux coups de boutoir de Diomandé Hervé, Tapsoba et leurs coéquipiers.

L’Asec en voulait tellement qu’il a abandonné son jeu chatoyant, fait de passes courtes et de finesse pour  imposer un combat physique, à son rival légendaire. Qui, curieusement, a aussi changé sa façon de concevoir le jeu. On a vu un Africa plus technique que physique, moins engagé dans le développement de son jeu. De part et d’autre, ce changement de style a donné du plaisir au public. Le spectacle était d’assez bonne qualité. Mais, les Mimos, plus percutants et efficaces devant les buts adverses, ont remporté le gain du match face à des Aiglons aux pieds carrés. A l’image de Foba Stevens, Diallo Ousmane et Oura Anicet. Il faut ajouter à cette carence, la fébrilité défensive de l’Africa, symbolisée par son gardien de but Guy Franck Okahi. L’absence de Yann Zebré, le vaillant capitaine et défenseur central (suspendu) a été préjudiciable à l’équipe.

En somme, sur l’ensemble de la partie, les hommes d’Amani Yao César Lambert, plus orgueilleux et conquérants, méritent leur victoire. Mis en confiance, des garçons tels que Tapsoba Abdoul, Willy Braciano, Diomandé Hervé, Patrick Malo, ont démontré qu’ils ont de la valeur à revendre. Battre le grand rival (3-1) donne une motivation supplémentaire. Et nous sommes convaincus que cette équipe de l’Asec va renaître de ses cendres et constituer un sérieux client pour ses prochains adversaires.

En attendant, saluons encore une fois, cet orgueil des Mimos qui a été une arme fatale pour les Aiglons. Une équipe de l’Africa qui n’a pas démérité et qui possède en son sein des jeunes loups aux dents longues (Oura Anicet, Ousmane Diallo, Parfait Guiagon, Nacanaba Seydou…). Bien encadrés, ils rendront d’énormes services à leur club.

                                                                                                               JEAN-BAPTISTE BEHI