Presse Sportive : «Nous allons échanger pour ... aller à une fusion », selon Elisabeth Goli

ELISABETH GOLI , nouvelle présidente  de l'Association des journalistes sportifs de Côte d'Ivoire (AJSCI)
ELISABETH GOLI , nouvelle présidente de l'Association des journalistes sportifs de Côte d'Ivoire (AJSCI)
ELISABETH GOLI , nouvelle pru00e9sidente de l'Association des journalistes sportifs de Cu00f4te d'Ivoire (AJSCI)

Presse Sportive : «Nous allons échanger pour ... aller à une fusion », selon Elisabeth Goli

 Presse Sportive : « Nous allons échanger pour...aller à une fusion », selon Elisabeth Goli

Vous venez d’être élue présidente de l'Association des journalistes sportifs de Côte d'Ivoire (AJSCI). Quels sont vos sentiments ?

Nous voudrions présenter nos vœux les meilleurs à tous nos confrères de la presse  écrite, de l’audio-visuel, en particulier à toute mon équipe, à notre chef de service qui nous a énormément soutenus. Dire merci à tout le monde. Les sentiments qui nous animent  sont des sentiments de joie. Surtout de savoir qu’une femme a été élue à la tête d’une corporation longtemps dirigée par des hommes. Nous sommes heureux que des hommes nous aient fait confiance.

Quelles sont vos priorités ?

Comme nous le disions au cours de notre campagne, nous plaçons notre mandat sous le signe du renouveau. Car dans notre société tout ce qui ne se renouvelle pas s’étiole. Nous allons travailler pour améliorer les conditions de vie  des journalistes. L’assurance maladie est l’une de nos priorités. Nombre d’entre nous ne dispose pas d’assurance maladie. Nous voulons contribuer à notre manière en apportant la couverture maladie à tous les journalistes de notre association. Pour pouvoir militer au sein d’un organisme il faut être en bonne santé.  .

Comment comptez-vous  financer la couverture maladie, quand on sait que les journalistes sont généralement mal payés et ont du mal à s’acquitter de leurs cotisations ?

Nous sommes en partenariat avec des structures et  nous sommes en négociation. Il faut oser et nous voulons oser pour donner l’assurance maladie à nos adhérents.

Comment comptez-vous vous prendre pour que les journalistes Sportifs soient à tous les grands rendez-vous sportifs ?

Les journalistes sportifs seront présents à tous les évènements sportifs. Les gens n’ont d’yeux que pour le football. Nous allons faire en sorte qu’il y ait aussi de l’engouement autour de toutes les disciplines sportives. Nous allons pouvoir apporter à tous les journalistes sportifs un soutien lors des compétitions. Nous  envisageons  accompagner les journalistes dans la couverture des compétitions mais en dehors de l’accompagnement des formations sont prévues

Pourquoi deux associations de journalistes sportifs dans un pays où, il y a moins de 100 journalistes sportifs ?

Au départ, il y avait une seule association. Peu après le mondial 2006, pour des incompréhensions entre membres, une deuxième association a vu le jour. Nous sommes en pourparlers avec l'Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) pour qu’elle nous ramène à une seule association. Car le souhait de tous c’est d’avoir une seule association pour mieux défendre les intérêts des journalistes.

Quelle est votre approche pour permettre à la Côte d’Ivoire d’avoir une seule association ?

Nous allons-nous rencontrer, échanger pour élaborer les conditions d’une fusion. Mon prédécesseur a déjà entrepris des démarches. Et j’ai déjà  soumis cela à l’AIPS.

Interview réalisée par

Théodore Kouadio