Oissu: Ces artistes qui font vibrer

Batté Oudou (section handball d’Abengourou). Une des étoiles de la compétition.
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Battu00e9 Oudou (section handball du2019Abengourou). Une des u00e9toiles de la compu00e9tition.

Oissu: Ces artistes qui font vibrer

Oissu: Ces artistes qui font vibrer

Ils sont légion, en effet, ces jeunes élèves athlètes connus ou pas qui ne laissent pas indifférents les observateurs de ces phases finales de l’Oissu à Gagnoa. Dès les premiers jours, un bout d’homme, Inan Alban, un écolier du primaire venu de la région du Guémon, (Duékoué), a fait sensation. Malheureusement, le petit avant-centre qui serait déjà dans un centre de formation et son équipe sont rentrés prématurément à la maison. Idem pour Soro Alain, l’ailier polyvalent de la sélection du Poro.

Insaisissable sur les côtés, cet élève en classe de Première A2 à l’Ifpg de Korhogo rappelle un certain Aruna Dindané. «Je joue depuis tout petit. Mais depuis un moment, j’ai intégré un centre de formation avec le coach Haïdara», a confié le champion en herbes, qui rêve d’une carrière internationale de footballeur. Tout comme le petit Inan Alban, la classe et le gros travail abattu par Soro n’ont pas suffi pour passer le cap d’Odienné qui a battu Korhogo (1-0) en quarts de finale.

Au basket-ball, Korhogo est porté à bout de bras par deux artificiers: Sall Talla et Soro Titho. Deux complices qui se retrouvent, même les yeux bandés, sur le parquet que nous avons retrouvés avec beaucoup de plaisir.

Tous les deux sont ailiers. Mais Talla, lui, excelle dans la raquette, principalement sur les rebonds. Ses nombreuses relances intelligentes profitent notamment à Titho qui, lui, est doté d’une adresse phénoménale. Le tueur parfait. Ils étaient présents en 2009 à Yamoussoukro.

En 2010, ils ont joué la finale de Gagnoa. Il y a deux ans, en 2011, Titho et Talla, ainsi que leurs coéquipiers de Korhogo, ont disputé la finale à Bouaké. «Notre objectif immédiat, c’est de monter sur la plus haute marche du podium au soir du 23 mai à Gagnoa. Le reste, on verra», ont déclaré les deux jeunes basketteurs de Korhogo.

Le nom de Batté Oudou (21 ans), le capitaine de la sélection de handball de l’Indénié-Djuablin, n’a pas échappé aux détecteurs de l’Oissu. Technique, très vif, Oudou n’a pas son pareil dans le jeu de contre.

A un contre un, le handballeur senior qui évolue déjà au Royal handball club n’est pas un inconnu dans les fichiers de la Fédération ivoirienne de handball. «J’ai fait mes classes dans les différentes catégories. A présent, j’   aspire à une carrière de haut niveau», révèle-t-il.

Dans cette discipline, Traoré Makoura se présente comme une vraie pépite. Après seulement deux années d’apprentissage, elle se retrouve aujourd’hui, au Cm2 (13 ans) avec toutes les qualités d’une future championne.

 Paul Bagnini

 Envoyé spécial à Gagnoa