Mondial 2018/Côte d’Ivoire-Maroc: Les recettes de Cyrille Domoraud pour dompter les Lions de l’Atlas

Mondial 2018/Côte d’Ivoire-Maroc: Les recettes de Cyrille Domoraud pour dompter les Lions de l’Atlas

La rencontre Côte d’Ivoire-Maroc du 11 novembre au stade Houphouët-Boigny alimente les débats dans le milieu sportif. Ancien capitaine des Eléphants, Cyrille Domoraud donne sa recette pour triompher des Lions de l’Atlas.

Pour lui, ce match concerne tous les Ivoiriens. « Il faut que le public fasse corps avec son équipe. Elle a besoin de notre soutien et il faut qu’on soit positif », recommande-t-il. L’ex-défenseur de l’équipe nationale souhaite également l’implication de tous les anciens joueurs.

Ce genre de match couperet, Cyrille Domoraud en a connu tout au long de sa carrière. Particulièrement avec les Eléphants. Il se souvient encore du match Côte d’Ivoire-Cameroun (2-3), en 2005, à Abidjan, en éliminatoires du Mondial 2006.

« Ce n’était pas la même configuration. Un match nul nous suffisait à l’époque. Mais nous avons joué de malchance. Nous nous sommes mis la pression et nous avons mal géré notre avantage », a-t-il rappelé. « Cette fois, les Eléphants ont le dos au mur. Les jeunes doivent aller chercher la victoire avec intelligence », explique l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille.

Il évoque également un match tactique pendant lequel les Eléphants devront se méfier d’Hervé Renard, l’entraîneur du Maroc. « Hervé Renard connaît la Côte d’Ivoire. Il va profiter de la moindre erreur, de la moindre défaillance tactique des Eléphants. On doit donc être fort tactiquement. Nous devons tuer le match d’entrée », a-t-il expliqué.

Malgré la qualité de l’adversaire, Cyrille Domoraud est confiant et croit à une qualification de la Côte d’Ivoire pour une quatrième Coupe du monde d’affilée, après 2006, 2010 et 2014. « La Côte d’Ivoire n’a jamais perdu contre le Maroc à domicile. Nous sommes chez nous ; les joueurs doivent se dire qu’ils ont trois points à prendre. Il faut transformer toutes les occasions de but. J’ai confiance », a conclu l’ancien international ivoirien.

Céleste Kolia