Mondial 2014: Sao Paulo, symbole de la victoire de la Selecao

Les supporters brésiliens
Les supporters brésiliens
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Mondial 2014: Sao Paulo, symbole de la victoire de la Selecao

Mondial 2014: Sao Paulo, symbole de la victoire de la Selecao

Le Brésil a bien entamé sa Coupe du monde. Et au coup de sifflet final de ce match d’ouverture du Mondial 2014, Sao Paulo grouille de monde. La fête ne fait que commencer. Sortir même de la station de métro de la mégalopole pauliste, n’est pas chose aisée. Il faut jouer des coudes pour se faufiler dans la marée humaine qui revient du stade. Une fête sans fin. Bien plus, dans cette nuit où les supporters des Auriverdé symbolisent déjà la réussite de la fête du football sur leur terre. ‘’Le Brésil –clament-ils– grandit la nuit’’, selon un proverbe pauliste.

Arrêts de bus bondés, des autoroutes quasiment fermées…Il faut donc se faufiler dans labyrinthes d’édifices tellement la capitale économique du Brésil est à la fête jusqu’au petit matin. Et la ville de Sao Paulo s’est réveillée dans la bonne humeur le vendredi.

Un jour après avoir passé un 3-1 à la valeureuse équipe de la Croatie, les drapeaux et banderoles continuent de flotter dans les rues. La presse locale elle, s’adonne à des superlatifs de tout acabit. Le journal Folha de Sao Paulo a d’ailleurs barré sa Une avec un gros plan sur Neymar, double buteur lors du match d’ouverture. Et d’écrire : « Ce fut un héros. Il ouvre la voie pour le Brésil. Le Brésil est la terre du football, la preuve est que cette coupe du monde commence par une victoire ». Le journal O Globo abonde dans le même sens : « Une fierté pour le Brésil. C’est le début d’une série de victoires ». Quand Tv Brasil, reprend en boucle les trois réalisations de la Selecao, non sans revenir sur le penalty litigieux accordé à Fred.

Qu’à cela ne tienne ! Puisque les consultants de Tv Brasil évoquent plutôt l’efficacité des attaquants brésiliens. Une victoire qui met du baume au cœur d’une nation qui organise la 20ème édition de la Coupe du monde dans une atmosphère sociale tendue. Notamment, la grève des employés du métro quelques jours avant le début du Mondial. Un début de compétition qui étouffe très vite cette ambiance morose qui a précédé le coup d’envoi de ce Mondial.

Et dans les centres commerciaux, les images des différents stades projetées sur les écrans géants, achèvent de convaincre sur l’engagement de toutes les classes sociales du Brésil dans l’organisation de cette ’Copa’’.

Et si Dilma Roussef, la présidente de la République du Brésil, marquait sa présence à la cérémonie d’ouverture. C’est parce que la Dame qui dirige ce pays de football, s’est totalement investie, même dans la construction des sites. Comme ce stade hôte du match d'ouverture de la Coupe du monde 2014, l'Arena Corinthians, surnommée « Itaquerao ». Qui déploie sa carcasse d'acier et ses formes rectilignes à la moindre vue des passants. Et la première victoire de Neymar et ses coéquipiers augure déjà d’une belle fête du football dans les stades du Brésil.

ADAM KHALIL
envoyé spécial à Sao Paulo