Maroc-Bénin (huitièmes de finale): Les écureuils créent l’évènement

Maroc-Bénin (huitièmes de finale): Les écureuils créent l’évènement

Le Bénin dont on ne vendait pas cher la peau, a créé la surprise hier, au stade du Caire. Sur l’ensemble de la partie, les poulains de Michel
Dussuyer méritent leur qualification.

Déjà en première période, le Maroc a éprouvé beaucoup de difficultés à imposer sa maîtrise collective à la vaillante et vigilante équipe béninoise. Le gardien Allagbé Saturnin (le héros) et ses coéquipiers, avec beaucoup de calme, ont su enrayer les quelques rares occasions adverses menées par les dangereux Hakim Ziyach et Youssef En–Nesyri (auteur de l’unique but contre la Côte d’Ivoire).


Le sociétaire de l’Ajax d’Amsterdam a failli, toutefois, ouvrir le score sur une balle arrêtée. Mais, Allagbé a sorti le grand jeu (28e mn). Dans l’entrejeu (le point fort des Marocains), les Écureuils ont bien bataillé pour contrarier les Lions de l’Atlas. Et c’est à juste raison que les deux équipes sont allées à la récréation dos à dos (0-0).


Les Béninois reviennent des vestiaires avec de réelles intentions offensives. Ils seront récompensés à la 53e mn grâce à une réalisation de Moïse Adilehou (1-0) à la suite d’un corner. Fouettés dans leur orgueil, les Marocains se créent quelques occasions nettes (par Boufal et Amrabat) mais Adenon Khaleb et ses partenaires ne cèdent pas jusqu’à cette erreur monumentale de Jordan Adéoti, dans son camp. Il joue avec le feu et les Lions de l’Atlas égalisent par l’opportuniste Youssef En-Nesyri (75e). Un véritable cadeau royal.

Requinqués par cette égalisation, les poulains d’Hervé Renard maintiennent la pression et obtiennent un penalty discutable. Au contact de Stéphane Sessegnon, l’attaquant marocain, Hakim Ziyach, tombe (dans les arrêts de jeu). Mais sa frappe est repoussée par le montant gauche d’Allagbé Saturnin.

Les quelques changements opérés, auparavant, de part et d’autre, ne changent rien au tableau d’affichage (1-1).
Il faut donc passer aux prolongations. à la 97e minute, Ade￾non Khaleb écope d’un second carton jaune (justifié ?) et est expulsé. Les Béninois accusent le juge central angolais Helder Martinez de favoriser les Marocains, mais ce dernier reste imperturbable.


En infériorité numérique, les poulains de Michel Dussuyer souffrent sans céder jusqu’à la fin des 120 minutes. Quel courage ! Au terme de l’épreuve cruelle des tirs au but, les Écureuils, grâce à leur excellent portier Allagbé Saturnin, s’imposent (4-1) devant les Lions de l’Atlas. Qui sont justement éliminés.


Le Bénin est qualifié pour les quarts de finale et peut laisser éclater sa joie dans les vestiaires. Le Maroc, lui, n’en revient pas. C’est cela le charme du football.


De notre envoyé spécial
En Egypte