Contraints au nul respectivement par Bassam (0-0) et Gagnoa (0-0) lors de la 17^e journée, le Wac et l’Asec ont l’occasion de se relancer ce mercredi 20 février, en match en retard de la 16^e articulation de la Ligue1.

Les deux équipes n’ont pas les mêmes ambitions dans la compétition, mais l’un et l’autre ont besoin de points. Une victoire face aux champions en titre, l’Asec, ne changerait rien à la position au classement du Wac (13^e, 13 points). Cependant, cela lui permettrait de revenir à trois points du Lys de Sassandra (12^e, 18 points), la première équipe non relégable.

Rachid Ghaflaoui, l’entraîneur des Guêpes de Williamsville et ses joueurs ont la pression mais sont déterminés à réaliser l’exploit face à l’Asec. Si beaucoup d’éléments importants ont quitté le club au mercato, Karidioula Mofosse, Ettien Koffi les jumeaux N’Da Francis et N’Da Willy, affectionnent les matchs face aux gros calibres du championnat.

Ils l’ont démontré lors de la 15^e journée en balayant le Sporting club de Gagnoa (3-0). Les protégés du président Abackar Koné ont une revanche à prendre contre les Mimos qui les avaient battus (2-1), au match aller.

 En face, l’Asec n’entend pas enregistrer un autre faux qui l’éloignerait davantage du titre.

Bien que distancés de 14 points par le leader actuel du championnat, les Mimos tiennent à défendre crânement leur titre jusqu’à la dernière journée.

Trois points supplémentaires dans leur escarcelle cet après-midi permettraient à Cissé Abdoul Karim et ses coéquipiers de réintégrer le Top 5 du classement avec 27 points et auront 11 points de retard sur le leader.

Pour y parvenir, Amani Yao devra revoir sa copie en attaque où l’équipe est à la peine depuis quelques semaines.

Les Mimos n’ont inscrit le moindre but lors de leurs deux dernières sorties respectivement contre Sundowns, en ligue des champions et le Sporting club de Gagnoa, en championnat. Amed Touré, Salif Bagaté, Keumian Guy Venance, Tapsoba Abdoul et autres tout à prouver cet après-midi, au stade Robert Champroux de Marcory.

La balle est également dans le camp de l’entraîneur Amani Yao, qui n’a pas encore trouvé la recette pour tirer le maximum de ses attaquants.

Céleste Kolia