Ils ont perdu leurs sept derniers matches. En clair, si le championnat s’arrête en l’état, l’équipe va droit « en enfer », en Ligue 2 !

Heureusement qu’il y a encore quelques matches à jouer pour essayer de changer la situation de l’équipe. Ce week-end, l’Asi va recevoir Williamsville athletic club (Wac) au stade Henri Konan Bédié. En temps normal, c’est une aubaine pour les Princes. Puisqu’ils évolueront à domicile. Mais l’équipe a déjà baissé pavillon devant son public. D’où l’incertitude face à une équipe du Wac qui s’est bien réveillée depuis le début des matches retour. Leur victoire le week-end dernier sur l’As Tanda (1-0) fait foi.

Même inquiétude à Tanda où l’Etoile se prépare à accueillir le Fc San Pedro au stade Ali Timité, à Bondoukou. Il est vrai que l’équipe s’est extirpée de la zone dangereuse pour se loger à la 10^e place. Mais rien n’est encore acquis. Surtout que les chiffres ne sont pas bons. En effet, les protégés du président Kouabenan Yeboua Cévérin, bien que 10^e, ne sont pas loin de la zone rouge. Ils ont 22 points. Soit deux de plus que l’Asi d’Abengourou. Tanda a le même nombre de points que l’Association sportive des clubs de Grand Bassam (Usc B) qui est 11^e, devant Lys de Sassandra (12^e). Du coup, une contre-performance, samedi, pourrait précipiter l’équipe vers le gouffre. En tout cas, si Sassandra ou Bassam parvient à réaliser un exploit.

Que ce soit à Abengourou ou à Bondoukou, l’Est doit obligatoirement gagner ce samedi pour espérer demeurer dans l’élite nationale la saison prochaine.

PAUL BAGNINI