Joseph Antoine Bell (ancienne gloire du Cameroun): ‘’La Côte d’Ivoire ne sait pas utiliser ses nombreux talents offensifs’’

Joseph Antoine Bell (ancienne gloire du Cameroun): ‘’La Côte d’Ivoire ne sait pas utiliser ses nombreux talents offensifs’’

Quel commentaire faites-vous après la qualification de la Côte d’Ivoire sur le Mali ?

La Côte d’Ivoire a eu une occasion nette de but en seconde période et elle a su la concrétiser pour obtenir une qualification qui n’était pas évidente. La sélection ivoirienne ne joue, malheureusement, pas bien. Elle ne séduit pas et c’est pénible de la regarder jouer. Elle ne sait même pas utiliser ses nombreux talents offensifs.  C’est impossible de compter sur la maladresse des adversaires pour gagner, comme ce fut le cas devant le Mali. Maintenant que les Eléphants sont qualifiés, ils diront que c’est l’essentiel et si cela est le cas, il faudrait qu’ils commencent à penser au prochain match et à la manière de le négocier.

Le réalisme des Ivoiriens a payé …

Absolument. Sur l’ensemble de la partie, sur deux occasions qu’ils ont obtenues, les Ivoiriens en ont concrétisé une et c’est louable. Mais ils ont été dominés par les Maliens sur l’ensemble de la rencontre.

A votre avis, qu’est-ce qui bloque l’équipe ivoirienne dans son animation de jeu ?

(Rire) Je ne sais pas et j’accepte difficilement sa façon de jouer. Que les Eléphants se ressaisissent pour ne pas avoir de regrets après.

Comment entrevoyez-vous le match Côte d’Ivoire-Algérie comptant pour les quarts de finale ?

J’espère que ce sera différent des autres et que l’on n’aura rien à reprocher aux Ivoiriens ce jour-là parce que les Algériens ne leur feront pas de cadeau. Ils attaqueront et exploiteront la moindre erreur de leur part. Les Algériens ne se croiront pas maudits d’avance comme les Maliens qui comptabilisent les années pendant lesquelles ils n’ont pas battu les Ivoiriens. L’Algérie est une belle machine qui impressionne depuis le début de la compétition. Que les Eléphants acceptent de jouer franchement au football. Ils ont des éléments pour passer la vitesse supérieure.

Interview réalisée à Suez par
JEAN-BAPTISTE BEHI