Jeux africains de la jeunesse: 12 médailles pour la Côte d’Ivoire

Jeux africains de la jeunesse: 12 médailles pour la Côte d’Ivoire

Jeux africains de la jeunesse : 12 médailles pour la Côte d’Ivoire

Le bilan des 2è Jeux africains de la jeunesse, qui prend fin ce samedi 31 mai,  est mitigé pour les athlètes ivoiriens. Ce sont au total 12 médailles (7 d’argent et 5 de bronze) que la délégation ivoirienne a pu récolter à Gaborone. Des médailles d’argent au judo (Fofana Salimata -52 Kgs), au Canoe Kayak (Affran Kelly Kadié dans l’épreuve du sprint et une autre dans le slalom. Puis, Ako Alex Koua), au Tae Kwondo (Logbo Emmanuel -48 Kgs, Kobenan Aron -55 Kgs et Lamine Sidibé) et des médailles de bronze au Tennis de table (Ali Kanaté en simple), au Tae Kwondo (Gbagbi Lydie -44 Kgs et Kragbé Audrée -49 Kgs), en Escrime (Kolia Marie-France et Konan Dorothé).

Des performances qui sont loin de satisfaire les techniciens et encadreurs présents à Gaborone. Pour beaucoup, cette moisson a été le fait que les athlètes sont pour la plupart inexpérimentés «C’est une compétition pour les jeunes. Et cet aspect des choses à fait que certains avaient moins d’expérience. D’autres aussi sont à leur premier voyage international» explique Gnossoua Rodrigue, l’entraîneur de tennis de table. D’autant que sur les 10 disciplines engagées (Badminton, Rugby, Canoe Kayak, Aviron, Tennis de table, Judo, Tae Kwondo, Cyclisme, Escrime et Athlétisme), la Côte d’Ivoire a certes obtenu des médailles d’argent et de bronze.

Mais, elle n’a pu monter sur la plus haute marche du podium pour décrocher l’Or.  «Il nous faut plus de performances dans la préparation de nos athlètes. Puisque nous avons pu constater qu’ils ont de grandes potentialités. Reste à décrocher la plus haute distinction» renchérit Sokrou Hozalem, le coach de l’Aviron. Non sans rappeler que les primes des athlètes et techniciens ne sont pas encore payées «Nous sommes quasiment à la fin des Jeux et nous n’avons reçu aucune prime. Ce sont aussi ces difficultés financières que nous avons vécu depuis le début de la compétition. Et nous attendons toujours».

Des difficultés que connaissent les athlètes ivoiriens depuis leur arrivée dans la capitale botswanaise.  Si le matériel de combat pour certains,  et survêtements et maillots de jeu pour d’autres sont arrivés en retard du fait de la livraison tardive de l’équipementier. D’autres disciplines comme le cyclisme et l’athlétisme ont pu rejoindre Gaborone seulement le mardi dernier, soit 5 jours après le début des Jeux. Du fait d’un problème de vol de la compagnie Kenya Airways qui a poussé les derniers arrivants à passer deux jours au Ghana avant d’arriver au Botswana. En conséquence, les rugbymen par exemple n’ont pas décollé d’Abidjan. Ce qui a occasionné deux forfaits pour la sélection nationale de Rugby.

Pendant ce temps, des pays comme l’Afrique du sud, l’Ethiopie, le Maroc, la Tunisie… et Botswana, pays organisateur raflaient à profusion les lauriers dans les 21 disciplines au programme (athlétisme, badminton, basketball, boxe, canoë, cyclisme, escrime, football, golf, judo, karaté, netball, aviron, rugby, natation, tennis de table, taekwondo, tennis, triathlon, volleyball, haltérophilie). De sorte à relever le niveau de ces 2è Jeux africains de la jeunesse et à pousser le Président du Comité international olympique, l’allemand Thomas Bach à être présent cet après-midi pour la cérémonie de clôture.

Une édition d’autant plus particulière que même des pays comme la Centrafrique en pleine crise a trouvé les moyens pour présenter 4 athlètes. Ou encore une belle plate-forme pour le  Sud-Soudan (54e pays de l’Acnoa) de participer pour la première fois à une manifestation multisports depuis son indépendance le 09 juillet 2011

Adam Khalil
(envoyé spécial à Gaborone)