Handball : Gogoua répond aux candidats malheureux

Paul Gogoua
Paul Gogoua
Paul Gogoua

Handball : Gogoua répond aux candidats malheureux

Pour apporter un éclairage   sur la validation du vote  contesté par les adversaires de Ouéréga Joseph, lors de l’élection  à la présidence de la Fédération ivoirienne de handball, organisée, le 21 juillet dernier par le Comité national olympique, Paul Gogoua, alias « Pablo » a prononcé, samedi, une conférence de presse, à la Maison de la presse.
Après être revenu sur le déroulement des élections de 2000, 2004 et 2008, Paul Gogoua a dit sa déception d’entendre de la part des adversaires ayant refusé de prendre part au scrutin que la Confédération africaine de handball (Cahb), la Fédération internationale (Ihf), le Comité national olympique (Cno) ont triché. « En plus de ces accusations non fondées  que je considère très grave pour l’image de la Côte d’Ivoire, on m’accuse d’avoir pris part à un vote alors que je n’en avais pas le droit, au motif  que j’aurais été démis de mes fonctions de président de l’Africa », souligne le conférencier. Avant de poursuivre :
«  Contrairement à ce qui se raconte, je n’ai jamais été démis par quiconque. Lorsque Koné Cheick a tenté de le faire, très vite, j’ai été rétabli dans mes droits  par Vagba Alexis, le nouveau président du Conseil d’administration de l’Africa. Comme quoi, comme tous les autres présidents de club, je devais prendre part au vote pour élire le président de la fédération ».
Pour  « Pablo », parce qu’assurés de perdre l’élection, les adversaires d’Ouéréga ont préféré boycotter le scrutin.
«  Ils disent qu’ils n’ont pas été convoqués pour une participation. Tout le monde a été surpris par l’annonce de la tenue de l’élection par un communiqué lu  à la télévision. Nous étions au même niveau d’information.  Ouattara Brahima (que j’ai fait gagner en 2008), Berthé Abdallah et Me Amany Kouamé ne sont pas venus. Ils ont fui la vérité des urnes. Nous irons mille fois aux élections, ils seront battus », a-t-il déclaré.
Sur la représentation de la Confédération africaine de handball et la Fédération internationale par dame Bouédji Kouassi rendant le scrutin nul,  le président de l’Africa Sports  a indiqué  que celle-ci a bel et bien reçu l’ordre du secrétaire général de la Cahb, le Béninois Aremour Mansour, pour représenter les deux structures. «  Le président Mansour est vivant. Posez-lui la question. On veut nous empêcher de travailler. Lorsque Ouattara Brahima a été élu en 2008, les clubs l’ont laissé travailler. Pourquoi veut–on empêcher le bureau de Ouéréga de travailler ?», s’interroge-t-il.  Avant de conclure : « Nous avons assisté à une élection libre, transparente. Sa validité ne souffre aucune contestation ».
Charles Légré, le bouillant président du Rac de Treichville,  venu soutenir le conférencier, a également parlé des relations entre le ministre Alain Lobognon et les clubs. «  Les gens veulent nous opposer  à la tutelle. Ce serviteur de l’Etat est un homme bien. Il a de grandes ambitions pour le sport ivoirien.  Nous devons l’aider à réussir sa mission au lieu de le combattre. La seule chose que je puis lui dire est que ses conseillers ne lui disent pas la vérité sur ce qui se passe exactement au handball », renchérit- -il.
D. Mohamed