Pour préparer cet évènement, 16 joueuses travaillent,  depuis une dizaine de jours, à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) de Marcory, sous la houlette de l’entraîneur national, Kanté Sékou.

Dans leur laboratoire de Marcory, les filles sont soumises à des exercices pour parfaire leur qualité individuelle. « Nous insistons davantage sur la tactique et la technique individuelles. Sinon, elles n’ont pas trop de problèmes sur le plan collectif. Nous voulons les amener à avoir de l’aisance dans le geste technique », a indiqué Kanté Sékou.

A Brazzaville, Eva Sigui, Diomandé Makouratou et autres évolueront dans un groupe A difficile avec la Tunisie, le Cameroun, le Sénégal et l’Algérie. Mais pour le coach, les Ivoiriennes auront leur mot à dire. « Nous étions septièmes en Angola. Nous pouvons viser le top 5 de la compétition. Mais si nous en avons l’opportunité, nous tenterons de terminer dans le dernier carré parce qu’il y a une place au Mondial, en jeu», a-t-il ajouté.

Contrairement à ce que pensent certains, Kanté Sékou soutient que les résultats enregistrés par les Ivoiriennes lors de la Coupe d’Afrique des clubs disputée, récemment, à Abidjan, ne doivent pas démotiver l’opinion sportive ivoirienne. Car, selon lui, les Ivoiriennes avaient affaire à des sélections nationales à Abidjan. « Je n’ai aucun doute sur la capacité de nos filles car ce qu’il faut retenir, c’est que lors de cette compétition, certaines équipes ont carrément déplacé leur sélection nationale... », a-t-il indiqué. 

Il s’appuie également sur une préparation de longue durée qui, selon lui, a débuté depuis les clubs. Après la première phase du regroupement qui a pris fin ce dimanche, les 16 joueuses locales seront rejointes par huit professionnelles attendues en fin de semaine dernière. La deuxième phase de la préparation débute, ce lundi, avec 24 joueuses. Mercredi, le groupe sera réduit à 16 ou 18 joueuses pour la dernière ligne droite de la préparation avant la compétition.

Céleste Kolia