Qu’est-ce qui explique votre présence aux Jeux de la Francophonie?
Je suis en France et c’est la Côte d’Ivoire qui est engagée. Je viens donc pour regarder les jeunes athlètes et les encourager. Il est  important pour tous les Ivoiriens de venir les soutenir.

Vous le faites en tant que simple supporter des Eléphants?
Nous sommes tous supporters des éléphants…

Vos problèmes avec la fédération ivoirienne sont-ils résolus?
Ce sont des choses sur lesquelles je ne veux pas revenir. Pour le moment,  je suis venu voir jouer l’équipe des jeunes…

Si l’on vous demandait de revenir en Côte d’Ivoire?
C’est mon pays. Il n’y a jamais eu de problème pour qu’on me dise de revenir. Je n’ai pas quitté la Côte d’Ivoire. On ne peut pas refuser de venir au pays. Pour le moment,  j’observe…

Pourtant, après vous avoir débarqué, la fédération vous avait nommé au poste de sélectionneur des Olympiques.
Mais depuis, vous avez disparu…
Je n’ai pas disparu. Je pars très souvent en Côte d’Ivoire sans que les gens le sachent. C’est vrai que lorsque je retourne au pays, c’est sans publicité. Mais j’y suis très souvent. Le plus important est de savoir qu’on prépare les Jeux Olympiques de 2015 à Rio…

Comment le préparez-vous? Sans matchs amicaux et dans le silence total.
Ce n’est pas cette lecture qu’il faut faire. Actuellement, nous sommes en période d’observation. C’est parce que dans l’immédiat, il n’y a pas de matchs qu’on a cette impression de vide. J’ai d’ailleurs une bonne connaissance de cette équipe olympique. Pour rappel, quand je dirigeais la sélection seniors, j’avais également la responsabilité des olympiques. Vous comprenez que ce n’est pas quelque chose de nouveau pour moi.

Vous travaillez donc toujours pour la fédération.
C’est parce qu’il n’y a pas de matchs des olympiques qu’on ne me sens pas. Je retourne souvent à Abidjan. Je regarde, comme aujourd’hui, des matchs de jeunes. Je fais de la supervision. Je préfère travailler de cette manière sans trop m’étaler. Je le fais sans toutefois être trop présent dans les médias.

Pensez-vous honorer ainsi votre contrat avec la fédération?
J’ai un contrat en bonne et due forme avec la fédération que j’honore. Je travaille avec elle. Il n’y a pas de problème. C’est vrai que pour le moment, les U-23 n’ont pas de matchs. Mais l’échéance qui point du nez, ce sont les Jeux Olympiques de Rio. C’est en 2015 et nous allons les préparer en profitant des plateformes, comme celle des Jeux de la Francophonie, pour voir les jeunes joueurs à l’œuvre.
 
Avez-vous eu un contact direct avec le président de la fédération?
Oui, on s’appelle des fois. Tout va bien.

C’est dire qu’on doit s’attendre très vite à votre retour en sélection.
Je reviens très souvent en Côte d’Ivoire…

Recueillis à Nice par
Adam Khalil