Football (Mondial 2014)/Copa Barry :“ Notre vrai adversaire, c’est nous-mêmes ”

Copa Barry
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Football (Mondial 2014)/Copa Barry :“ Notre vrai adversaire, c’est nous-mêmes ”

Quel commentaire après votre victoire sur la Gambie ?

 Il faut saluer l’état d’esprit du groupe.  Nous sommes plus de 25 joueurs, il fallait faire des choix et le groupe les a respectés. Nous avons évolué sur un terrain en très mauvais état, mais cela ne nous a pas empêché d’arracher les trois points de la victoire. Tant mieux pour la Côte d’Ivoire.

 Qu’est - ce que vous vous êtes dit avant le match ?

Lorsque nous avons vu l’état du terrain, nous savions que la bataille serait difficile. Mais nous n’avions pas le choix. Il fallait se battre pour gagner et préserver notre première place. Les consignes ont été respectées et la victoire nous a souri.

Vous avez évolué derrière une défense remaniée qui a connu des hauts et des bas…

Il y a eu des changements et il fallait s’y adapter. Nous avions travaillé en conséquence toute la semaine pour retrouver nos repères. Ce n’était pas évident dans la mesure où l’entraîneur n’a dévoilé la liste des joueurs  qui devaient commencer le match que deux heures avant. Pour moi, c’est une question d’habitude. Il me revenait de discuter avec tous les défenseurs afin que nous retrouvions toutes nos sensations. Comme cela a été le cas avec Serges Aurier. Mais avec le temps, on va mieux coordonner les choses pour être complémentaires.

Quelles ont été les clés du succès ?

Le coach nous avait prévenus que les Gambiens allaient monopoliser le ballon, mais il nous appartenait de savoir les contenir et matérialiser nos occasions de but. Nous l’avons, dans l’ensemble, réussi. Je pense que  l’efficacité a fait la différence. Cependant, il faut reconnaître que les Scorpions noirs nous ont créé de sérieux problèmes, notamment en première période. Nous n’avons pas été brillants, mais nous avons été concrets. Les changements opérés par l’entraîneur ont apporté un plus à l’équipe en seconde mi-temps.

Comment entrevoyez-vous la suite de la compétition avec le déplacement en terre tanzanienne, dimanche?

Il faut toujours rester bien concentré dans tout ce qu’on fait. Cette rencontre sera plus difficile. Nous allons, dans un premier temps, récupérer et ensuite préparer, avec sérieux et application, ce rendez-vous tanzanien.

Vous êtes titulaire à part entière au sein de la sélection depuis des années. En club également, vous êtes très utilisé. A telle enseigne que l’on se demande si vous n’êtes pas saturé de football. 

Je ne le suis pas. Tant que Dieu m’en donnera la force et que l’entraîneur me fera confiance, je continuerai de défendre mon pays avec loyauté.

Dans votre groupe, quel est l’adversaire qui trouble votre sommeil ?

Notre vrai adversaire, c’est nous-mêmes. A chaque sortie, nous devons jouer à fond, faire douter l’adversaire, lui  imposer notre rythme pour gagner.                                                                           

 

Interview réalisée en Gambie par

Jean-Baptiste Behi