Football : Korhogo et Bingerville aux portes du “ purgatoire ”
Après deux journées, le championnat national de la Ligue 1 de football fermera ses portes. Deux journées d’incertitude, voire d’enfer pour le Club omnisports de Korhogo (12e, 25 pts -7) et l’Entente sportive de Bingerville (19 pts -18) qui, respectivement, sont logés aux 12e et 13e places du classement. Laquelle des deux équipes accompagnera l’Ecole de football Yéo Martial (16 pts -22) déjà condamnée à la relégation?
Si l’équipe de la cité du Poro à moins de souci à se faire que son adversaire qu’elle devance de six points, cependant, elle n’est pas totalement à l’abri de la descente en deuxième division. Car, deux défaites de plus de 5 buts devant le Stella club d’Adjamé et l’Asec mimosas, ses adversaires des 25e et 26e journées, pourraient lui être fatales. Ses dirigeants sont conscients de la difficulté de la mission. «La fin du championnat est très pénible pour nous. Malgré la petite avance de six points que nous avons sur l’Entente sportive, nous n’avons pas encore assuré le maintien », souligne Ouattara Bakary, le président du club, avant de conclure : « Nous avons deux matches très difficiles à jouer contre le Stella et l’Asec. Pour rester dans l’élite, il nous faut au moins prendre un point. Un défi que nous devons absolument relever ».
Dans la bataille pour la survie en première division, l’équipe de la banlieue abidjanaise n’a pas le choix. Pour espérer figurer sur la liste des équipes qui, la saison prochaine, joueront en Ligue 1, elle devra inscrire onze buts devant la Jeunesse club d’Abidjan Treichville et le Sewé sports de San Pedro, sans en encaisser. Une situation pour le moins inconfortable pour les Sang et or. Même si l’espoir du maintien est de mise dans le camp des supporters du club. «L’équipe se trouve dans une situation délicate. Inscrire onze buts sans en encaisser et espérer gagner ses deux matches contre le Stella et l’Asec par des scores-fleuves, ce n’est pas chose facile. Mais en football, tout est possible. Le miracle peut se produire», disent-ils, pour entretenir l’espoir.
Diallo Mohamed