Football africain: La montée en puissance des Étalons
Football africain: La montée en puissance des Étalons
Une finale de la coupe d’Afrique des nations (Can 2013), une qualification au championnat d’Afrique des Nations (Afrique du Sud 2014), Une qualification au dernier tour des éliminatoires du mondial-Brésil 2014, une finale du tournoi de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa 2013), une montée en puissance du football burkinabé, pourrait-on dire.
Si le football, comme le dit les puristes fonctionne par cycle, on peut le dire sans se tromper que c’est le tour du football burkinabé.
Il y a eu le temps de l’Egypte des Frères Assane (Ossan et Mohamed) d’Abou Treka , du Ghana d’Abedi Pelé, du Cameroun de Roger Albert Milla ou encore du Samuel Eto’o Fils, du Nigéria, de Rachidi Yekini, Peter Rufai, Jayjay Okocha, John Finidi, Daniel Amokachi, … la Côte d’Ivoire de Youssouf Fofana, Kassi Kouadio Lucien, Abdoulaye Traoré, puis celle de la génération Drogba, qui, depuis près d’un an, continue de trottiner à la tête des équipes africaines au classement Fifa.
Aujourd’hui, c’est le Burkina Faso de Jonathan Pitroipa, Moumouni Dagano, Alain Traoré, Aristide Bansé, qui est en train d’écrire son nom dans les annales du football africain, de fort belle manière.
Les Etalons viennent de remporter avec brio, le tournoi de l’intégration ouest africaine 2013 (regroupant les joueurs évoluant dans les championnats locaux), une manifestation tangible de cette ascension fulgurante de cette équipe burkinabé qui ne cesse de multiplier les exploits.
Sans être forcément excellent les Burkinabé font cependant montre d’un « fighting spirit », sans précédent. Il faudra désormais compter avec le football burkinabé qui pourrait réserver encore bien des surprises.
Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info