Équitation: Fédération royale marocaine offre quatre bourses à la Fédération ivoirienne

Le président Stéphane Ouégnin (à gauche) et le vice-président de la Fédération royale marocaine, Omar El Khatib se rejoignent sur plusieurs projets.
Le président Stéphane Ouégnin (à gauche) et le vice-président de la Fédération royale marocaine, Omar El Khatib se rejoignent sur plusieurs projets.
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Équitation: Fédération royale marocaine offre quatre bourses à la Fédération ivoirienne

La Côte d’Ivoire qui était partie pour apprendre est revenue avec une médaille de bronze, synonyme de la troisième place. Mais il n’y a pas que cette performance honorable sur le terrain. Stéphane Ouégnin, patron de l’équitation en Côte d’Ivoire et son comité directeur de la Fédération ivoirienne de sport équestre ont décroché plusieurs contrats avec les plus grosses structures dédiées au cheval dans le royaume.

Des partenariats qui vont, à coup sûr, accélérer le développement du sport équestre en Côte d’Ivoire. Dans un premier temps, deux cavaliers ivoiriens, Stéphane Yanke et Mohamadou Lonfo, iront bientôt se performer dans l’épreuve spectaculaire de voltige. Une prise en charge totale de la Fédération royale marocaine de sport équestre (Frmse).

Mieux, le Maroc offre quatre bourses à des jeunes ivoiriens, afin de passer des diplômes liés aux métiers du cheval et de l’équitation. « C’est inédit ! », s’est écrié le président Ouégnin, ému devant l’offre du nouveau partenaire de la Fie. Sur place, le patron de l’équitation ivoirienne n’a pas trouvé les mots justes pour remercier Omar El Khatib, le vice-président de la Fmrse.

« Je pense qu’ils (les Marocains) ont compris ma vision. Nous voulons développer, rendre professionnelle et vulgariser cette discipline partout en Côte d’Ivoire. Cela passe par des hommes et des femmes qualifiés… Dans notre sport, il y a deux êtres engagés : l’homme et le cheval. Il faut des spécialistes pour l’animal et pour l’homme, mais aussi pour l’organisation pratique des compétitions», confiait, plus tard, Stéphane Ouégnin.

Les quatre étudiants ivoiriens attendus à la prochaine rentrée académique seront accueillis au prestigieux Institut national du cheval « Prince Héritier Moulay El Hassan» (Inc). Un institut porté sur les fonts baptismaux en 2013 et qui est le premier établissement en Afrique conçu pour former les jeunes et les professionnels du secteur aux différents métiers liés à la filière équine.

Ils auront droit à des filières spécifiques telles que les métiers de soigneur d’équidés, d’enseignant équestre, de maréchal-ferrant, d’assistant vétérinaire, de gestionnaire d’entreprise équine, de sellier harnacheur et de sellier traditionnel, sans oublier la fameuse École de jockeys.

Ce n’est pas seulement la troisième place occupée par les Ivoiriens qui a emballé les Marocains. Il y a eu, certes, le bon comportement d’ensemble de la délégation, mais il y a surtout eu cette volonté affichée du président Ouégnin de faire de la Côte d’Ivoire un pays qui compte en matière de sport équestre. Ce qui a notamment séduit la Fédération royale marocaine de sport équestre (Frmse) dont le vice-président, Omar El Khatib et le directeur général, Badr Fakir, suivent de près la Côte d’Ivoire depuis le Congrès mondial au Bahreïn, l’année dernière. Sans oublier le jeune patron de la Société royale d’encouragement du cheval (Sorec), Omar Skalli et celui de Ménara groupe, Mohamed Zahid.

De grosses structures du royaume chérifien prêtes à aider au décollage de l’équitation en Côte d’Ivoire.

PAUL BAGNINI