Eliminatoires Can 2019 : Kamara opte pour la continuité

Eliminatoires Can 2019 : Kamara opte pour la continuité

En revanche, Kamara Ibrahim a fait appel au défenseur de l’Asec Mimosas, Coulibaly Wonlo qui honore sa première sélection chez les A.

Au cours de cette 6e journée des éliminatoires, la Côte d’Ivoire recevra, le 23 mars, le Rwanda, au stade Houphouët-Boigny. Un match, sans véritable enjeu, puisque les deux qualifiés du groupe sont connus (la Guinée et la Côte d’Ivoire). Mais à trois mois du coup d’envoi de la phase finale, cette rencontre qui précède le match amical contre le Liberia, le 26 mars sur la même pelouse du stade Houphouët-Boigny revêt un caractère spécial. Parce qu’elle permet d’avoir une idée globale du groupe. Une grande revue des troupes. Et Ibrahim Kamara n’a pas l’intention de faire les choses au hasard. « Depuis 5 mois, je travaille avec un groupe. Au départ, ce n’était pas évident. On m’avait demandé de bâtir une équipe en intégrant des jeunes joueurs. A cette période, nous étions au bord de l’élimination de la Can 2019. Ce groupe a appris à grandir et cette liste s’inscrit dans la droite ligne de ce que nous avons commencé. C’est dire qu’il n’y a pas de chamboulement », a-t-il prévenu. Avant de lire les 24 noms de joueurs retenus sur sa liste.

Devant l’étonnement de ceux qui s’attendaient à voir un garçon comme Gervinho qui brille de mille feux à Parme, en Italie, l’entraîneur national s’est voulu très clair : « Il n’y a pas de problème avec Gervinho. D’ailleurs, c’est l’un des joueurs avec qui j’ai de meilleurs rapports. Mais, entre nous, dans un match comme celui-ci, a-t-on besoin de ses services ? Je suis allé le rencontrer en Europe et nous avons eu des échanges fructueux. Pour être clair, sur ces deux matches à venir, je veux vraiment mesurer la profondeur de ce groupe qui vit depuis cinq mois », a expliqué le successeur de Marc Wilmots.

A la veille de la Can, Kamara veut effacer certaines frustrations en donnant beaucoup de temps de jeu à ceux qu’il convoque régulièrement, mais qui n’ont pas souvent  l’occasion de s’exprimer sur le terrain en sélection. « Il leur appartiendra de saisir leur chance, s’ils veulent partir avec nous à la Can. Il faut mériter sa place en sélection ! », a-t-il conclu.

PAUL BAGNINI