Demi-finale retour de la coupe de la CAF: Sewé, ‘’les fauves du Niari’’ veulent ta peau

Les Sewékés séjournent actuellement à Dolisie, 3e ville la plus importante du Congo, ce dans le cadre de la manche retour des demi-finales de la coupe de la Confédération. Les portuaires qui s’étaient imposés sur la petite mais précieuse marque de 1-0 au stade Robert Champroux, sont donc attendus par le tout Dolisie.

Dans leur tanière, « les fauves du Niari » voudront à tout prix rattraper leur retard. Le technicien belge des vert et blanc s'était voulu rassurant après le match perdu en terre ivoirienne. « Nous avons eu plusieurs fois la chance de marquer mais le réalisme a fait défaut chez mes poulains. Nous avons pris un but malheureux par la suite sur un rebond. Nous avions les moyens de faire la différence en Côte d'Ivoire », avait-il indiqué.

Les hommes pour renverser la situation le 27 septembre prochain, Patrick Aussens les a. Le Belge pourra compter sur des joueurs comme Mahamane Cissé, Césaire Gandze ou encore Prestone Lakolo...des inconditionnels de l'équipe de l'Ac Léopards.

Le tout puissant Remy Ayayos Ikounga, président du Dolisie tient beaucoup à ce match. Une qualification de son équipe serait pour lui une occasion de rendre un ultime hommage à Maléké Marcel, secrétaire général du club décédé le 18 septembre, avant le périple en terre ivoirienne.

Rigo Gervais et ses poulains sont donc avertis des prétentions congolaises. Qualification, rien que la qualification, tonnera le stade Denis Sassou N'Guesso. Mais que le public congolais à l'image du club de Dolisie sache que les portuaires du Sewé de San Pedro savent voyager. On se rappelle de cette défaite infligée à l'Etoile sportive du Sahel (0-1) lors de la 5e journée des phases de poules de cette même coupe de la Confédération, plongeant dans un noir sans nom l'avenue Mohamed-Karoui de Sousse.

Sewé sport, l'Ac Léopards veut donc ta peau pour prétendre à un second trophée continental après celui de 2012. Pour cela, les griffes des fauves du Niari ont été aiguisées, et elles n'attendent que le soir du 27 septembre dans leur tanière du stade Denis Sassou N’Guesso pour « porter le coup fatal ».

Alain Zama
Correspondant communal