Crise dans le football ivoirien: Le président de l’Entente Sportive du Bafing appelle au dialogue

Crise dans le football ivoirien: Le président de l’Entente Sportive du Bafing appelle au dialogue

Crise dans le football ivoirien: Le président de l’Entente Sportive du Bafing appelle au dialogue


Deux camps s’opposent depuis quelque temps. Un groupe de présidents de club ne parle pas le même langage avec le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif) dirigé par le président Augustin Sidy Diallo.

Ce groupe de dissidents constitués de 38 clubs et 4 groupements d’intérêt sur les 81 affiliés à la Fif, demandent, depuis le 30 décembre, la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire. Pour eux, l’instance fédérale a contribué à l’élimination des Éléphants pour la phase finale du Mondial 2018 et son Comité exécutif doit démissionner. Oubliant que c’est sous le règne de cette même équipe que la Côte d’Ivoire a, entre autres, remporté deux Can (Can Cadets en 2013 et Can Seniors en 2015).


Des performances qui ont permis au peuple ivoirien et au Président Alassane Ouattara de vivre des moments d’intenses émotions. Face à cette situation qui risque de plonger le football ivoirien dans le gouffre, des voix s’élèvent pour appeler les uns et les autres au calme et à privilégier surtout la voie du dialogue. Le président de l’Entente sportive du Bafing (2e au classement de la Ligue 2) Sinani Dosso fait partie de ceux-là.

« Chers collègues présidents de club, chers amis sportifs, chers Ivoiriens, que faisons-nous de notre trésor national que nous ont légué les fondateurs de notre patrie ? C’est-à-dire le dialogue, la concertation constructive qui constitue l’arme des hommes forts et intelligents, en somme l’arme mythique des Ivoiriens. Nous sommes une nation d’hommes et de femmes de paix, d’amour. Nous sommes tolérants, constructifs. C’est notre éducation. C’est ce qui fait notre nation. Grâce à cela, nous résistons à toutes les crises et nous nous relevons des chutes comme celle que subit actuellement notre football. Evitons donc de nous tirer dessus et unissons nos valeurs pour sauver notre sport-roi. Accordons-nous juste un peu de temps. Allons au dialogue, faisons des compromis utiles et nécessaires afin de garantir l’avenir de notre football. Unissons-nous pour sauver et construire et non pour diviser et détruire », conseille-t-il.


Avant d’indiquer : « Nous sommes en plein championnat de Ligues 1, 2 et de D3. Il y a également les Can 2019 et 2021 qui pointent à l’horizon.Sans oublier le Chan qui commence dans quelques jours au Maroc. Ce n’est pas dans la discorde que nous devons préparer ces échéances. Evitons à notre football des lendemains incertains qui succèdent à des putschs, même les plus justifiés, légaux et mieux préparés. De nombreux pays en ont fait les frais. Alors balle à terre».


JEAN-BAPTISTE BÉHI