Compétitions africaines: Les équipes ivoiriennes se comportent bien

Les chevaliers  de la méditerranée boutés hors compétition par Camara Ibrahim et les U20. Le rendez-vous de Dakar est assuré. Haïdara Soualiho et les Éléphanteaux cadets qui se jouent des Palanquinhas  angolais (3-0) au stade Robert Champroux de Marcory, valident ainsi le ticket ivoirien pour Niamey (Niger) 2015. Et que dire de l’exploit des portuaires de San Pedro  qui ont mis au pas  les « éléments » du Colonel Remy  Ayayos Ikounga (0-0) au stade Denis Sassou NGuesso de Dolisie .

Une passe de trois magistralement réussie par la Côte d’Ivoire. A l’image de tous les artisans  de cette magnifique chevauchée. C’est le lieu de saluer et rendre hommage à la Fédération ivoirienne de football (Fif) pour la confiance placée en tous. Supporteurs ivoiriens en pensant  au Casensci du président Gnohoulou Émile et son adjoint le premier vice-président Taffin Patrice, sans oublier le Comité national de soutien aux Éléphants (Cnse) pour leur présence active à tous les grands rendez-vous .

Puis suivent les encadreurs: Camara Ibrahim, le stratège entraîneur des U20 aujourd’hui associé au Coach Hervé Renard.

Haïdara Soualiho, le ‘’penseur’’ et son style offensif qui sied bien aux Éléphanteaux cadets. Que dire de l’intransigeant Rigo Gervais, l’homme qui a le don de renverser les situations sur les terrains adverses. L’Étoile sportive du Sahel et l’Avenue  Mohamed El Karaoui de Sousse s’en souviendront pendant longtemps. Place aux artistes, principaux artisans de cette parfaite réussite par la Côte d’Ivoire et son ‘’football’’.

Baba Ali et les cadets, Ta Bi Braciano et Kessié Franck pour les U20. Enfin la classe naissante avec Assalé Roger, le feu follet des Séwékés.

On a même envie de ne rien reprocher aux Éléphants seniors après leur faut pas (1-4) au stade Ahmadou Ahidjo tant on est sur un nuage en ce moment. Vivement qu'Hervé Renard rentre dans cette donne le plus rapidement pour le plus grand bien de tous. Et on pourrait  alors passer d’un triangle à un carré.

Alain Zama