Borussia-Bayern à Wembley: Attention aux hooligans anglais

Des hooligans sur un terrain
Des hooligans sur un terrain
Des hooligans sur un terrain

Borussia-Bayern à Wembley: Attention aux hooligans anglais

Borussia-Bayern à Wembley: Attention aux hooligans anglais

Le Bayern va en découdre avec le Borussia Dortmund ce samedi 25 mai à Londres. Une finale historique pour le club de la Ruhr qui court après un second sacre international après celui de 1997. Mais que de désolations durant cette décennie pour le Bayern de Munich, incontestablement l’une des meilleures équipes d’Europe. Philippe Lahm et ses coéquipiers auront à cœur de ne pas paraître ridicules cette fois. Une occasion pour eux d’oublier les malheureuses finales de 2010, 2011 et 2012. Une possibilité à ne pas exclure. Mais tous veulent la dame aux grandes oreilles. Et cet objectif pourrait raviver la flamme de la bonne vieille rivalité entre les deux équipes allemandes.

Ce duel sera et sur le terrain et par supporters interposés avec à leurs côtés un autre adversaire non des moindres, les hooligans anglais, champions de la violence. C’est surtout de cet adversaire qu’il faudra se méfier. En 1966, un fanatique avait dérobé la coupe Jules Rimet avant que Pickles un chien teckel ne retrouve l’objet d’art dans un jardin de Scotland Yard.

29 mai 1985 à Bruxelles, en Belgique. Les hooligans anglais s’étaient invités à la finale de la défunte coupe d’Europe des clubs champions (aujourd’hui ligue des champions) entre la Juventus et le club anglais de Liverpool. Ce drame a été surnommé « la tragédie du Heysel ». Une rencontre lourde en pertes en vie humaine: 41 morts. Même son de cloche dans le stade de Hillsboroug à Sheffield le 15 avril 1989. Liverpool affronte Nottingham Forest à l’occasion de la demi-finale de la coupe d’Angleterre. 95 personnes périront piétinées. Deux fois plus de morts qu’au Heysel !

Les stades européens, aujourd’hui, sont équipés de vidéosurveillances. D'où la diminution des violences sur les terrains. Mais le hooliganisme est bien vivant. Et ''ces casseurs" pourraient profiter de cette finale pour refaire surface de la plus mauvaise des manières au grand dam de la Fifa.

 

Alain Zama