Trois finales de CAN face au Nigeria et trois sacres pour le Cameroun. Autant dire que les Super Eagles avaient à cœur de montrer que les Lions indomptables pouvaient être prenables lors de ce huitième de finale, digne d’une rencontre pour le titre. Si les Nigérians ont dégainé les premiers, la suite sera moins sereine pour les hommes de Gernot Rohr, jusqu'à l’heure de jeu.

Sacré Odion Ighalo

Sous les yeux de la légende nigériane Nwankwo Kanu, son compatriote Odion Ighalo ouvre le score à la 19e minute. Buteur face au Burundi lors de la première rencontre de la phase de poules, le meilleur buteur des qualifications récompense alors son équipe, plus entreprenante en début de rencontre. Il remet le couvert à la 63e minute pour permettre au Nigérian d’égaliser (2-2). Entretemps, il s'est passé bien des choses sur la pelouse du stade d'Alexandrie.

La première réplique camerounaise était venue à la 41e minute par Stéphane Bahoken, qui avait surgi dans le dos de Kenneth Omeruo pour battre le gardien des Super Eagles d'une reprise à bout portant. Juste avant la pause, le Marseillais Clinton Njie doublait la mise en remportant son duel, (44e). A la 51e minute, le Cameroun est proche du 3-1. Clinton Njie, encore lui, est lancé dans la surface de réparation à droite et centre sans contrôle. Ola Aïna dévie le ballon et oblige Daniel Akpeyi à un arrêt réflexe.

Finalement, Alex Iwobi permet aux Super Eagles de reprendre confiance et l’avantage au tableau d'affichage avec un troisième but (66e). Odion Ighalo, qui hérite d’un ballon, le transmet dans l'intervalle au joueur d'Arsenal, alors que la défense est absente. Alex Iwobi surgit dans la surface et bat André Onana. Les Nigérians mènent alors 3-2. A la 76e minute, Onana sauve le Cameroun après une reprise du droit d’Ighalo, élu homme du match, qui manque de peu le but du KO encore à la 82e.

Le retour des Super Eagles

Le Nigeria, qui avait été battu par Madagascar lors de son troisième match (2-0), continue la course au titre après le sacre de 2013 en Afrique du Sud et une longue absence (éditions 2015 et 2017). Lire la suite