La partie commence avec une équipe namibienne présente sur toutes les balles. Elle possède le milieu et multiplie les offensives. Heureusement que Sylvain Gbohouo s’interpose avec brio devant les attaquants adverses. Dans le secteur médian et en attaque de la Côte d’Ivoire, on n’arrive pas à dompter le ballon. Wilfried Zaha et Max Gradel n’arrivent pas à réussir le moindre geste.

Pendant ce temps, Jean-Philippe Gbamin a du mal à assurer ses passes. Seul Sérey Dié se débat devant des Namibiens en confiance. Le premier corner ivoirien n’intervient qu’à huit minutes de la pause. Mais il ne donne rien. Heureusement que contre le cours du jeu, Gradel bien lancé, ouvre le score pour les Eléphants (38^e mn).

La seconde période démarre de manière laborieuse pour la Côte d’Ivoire. Les Brave Warriors tiennent bien le ballon. Pendant ce temps, les Ivoiriens tergiversent et multiplient les fautes. Au moment où l’adversaire met la pression, Serey Dié récupère un ballon décoche un tir des 30 mètres qui laisse pantois le gardien adverse (2-0). Les Namibiens ne se découragent pas pour autant et poussent. Ils réduisent le score à la 70e mn par Joslin Kamatuka (2-1) à la suite d’un dégagement raté de Gbohouo. Les Namibiens maintiennent la pression mais les Ivoiriens sont bien en place à l’image de toute la défense et du duo Serey Dié-Franck Kessié dans le secteur médian.

Auparavant, Maxwell Cornet a remplacé Max Gradel. La Côte d’Ivoire corse l’addition par Wilfried Zaha sur une remise de Wilfried Bony (3-1). Dans les dernières minutes, Ibrahim Sangaré supplée Gbamin. Les Namibiens n’en peuvent plus et rendent les armes. Les Eléphants barrissent une quatrième fois grâce à Maxwell Cornet (4-1). Une bonne deuxième mi-temps pour les Ivoiriens devant un adversaire qui n’a pas démérité.

Avec 6 points +3, la Côte d’Ivoire termine à la deuxième place derrière le Maroc (9 points +3). L’Afrique du Sud (3 points-1) est troisième et la Namibie (0 point-5) ferme la marge dans le Groupe D.

Rendez-vous pour les huitièmes de finale le 8 juillet.

De notre Envoyé Spécial en Egypte, JEAN-BAPTISTE BEHI