Can 2019 (1/8e de finale): Le Maroc et le Sénégal à l’épreuve du Bénin et de l’Ouganda

Can 2019 (1/8e de finale): Le Maroc et le Sénégal à l’épreuve du Bénin et de l’Ouganda

La phase à élimination directe de la 32e édition de la Can débute cet après-midi, avec deux plateaux alléchants. Le Maroc et le Sénégal, deux grandes nations du football africain du moment, vont tenter de confirmer leur statut face au Bénin et l’Ouganda que de nombreux observateurs n’attendaient certainement pas à ce stade de la compétition.

Hervé Renard se méfie des Ecureuils

Pour la première fois de son histoire, le Bénin dispute le 2e tour de la compétition en quatre participations. Les Ecureuils n’ont pourtant pas usurpé leur présence en huitième de finale. Invaincus depuis le début de la compétition, Adenon Khaled, Michael Poté, Stéphane Sessegnon et leurs coéquipiers croient en leur étoile dans la compétition, notamment dans cette phase à élimination directe.

Hervé Renard, l’entraîneur du Maroc, se méfie de cette équipe qui a résisté à des adversaires comme le Cameroun et le Ghana. « J'ai vu cette équipe jouer au premier tour, surtout face au Cameroun, avec beaucoup d'abnégation défensive. Il faut faire la différence, si l'on peut, le plus rapidement possible, car plus le temps passera, plus cette équipe du Bénin sera satisfaite et prendra davantage confiance. Il faudra se déployer sans se découvrir en défense, face à une équipe très bien organisée », a déclaré le technicien français lors de la conférence de presse d’avant match au stade Al Salam du Caire.

La détermination des Ecureuils, face au métier d’une équipe du Maroc, qui vise les sommets dans cette Can, promet. Ce sera également une belle bataille tactique entre Hervé Renard et Michel Dussuyer qui connaissent bien le football africain.

L’Ouganda veut piéger le Sénégal

Le deuxième huitième de finale entre les Crânes d’Ouganda et les Lions du Sénégal est au cœur des débats depuis quelques jours au Caire. Difficile de faire un pronostic sur cette rencontre très indécise. Favorite sur le papier à l’évocation des noms qui composent son effectif, le Sénégal doit faire très attention à l’Ouganda qui a surpris les observateurs lors du premier tour. La bande à Sébastien Désabre a fait mieux que se défendre dans le groupe A où elle s’est payé la Rd Congo et fait douter l’Egypte lors de la 3e journée. Un groupe dont les armes principales sont  la puissance athlétique, la vivacité et la rigueur tactique mise en place par le technicien français.

 A la recherche de son lustre d’antan avec un sacre continental en 1978, l’Ouganda peut surprendre. « Nous les  avons bien observés. Nous nous attendons à jouer un match typiquement africain. Nous avons nos qualités. A chaque match, ses réalités. C’est une autre façon de jouer. A nous de nous adapter et de jouer le match qu’il faut jouer», a cependant indiqué Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions du Sénégal.

A la vivacité des Cranes, le technicien sénégalais pourra s’appuyer sur l’expérience et la qualité de son effectif conduit par Sadio Mané qui a retrouvé ses sensations lors de la dernière rencontre de poule, en signant un doublé contre le Kenya. Désabre, lui, n’est pas du tout intimidé par les noms de l’équipe du Sénégal. « C’est une préférence ; on a une équipe de challenge, on aime relever des défis. Pour nous, c’est une motivation supplémentaire de jouer contre le Sénégal même si nous savons que ça sera difficile parce que c’est une grande équipe », a-t-il déclaré. Maroc-Bénin et Sénégal-Ouganda, deux affiches de qualité qui ouvrent le bal des rencontres à élimination directe de la Can 2019.

Céleste Kolia