Brésil: Les contestataires font une pause... de stade

Lors du match Espagne-Tahiti à Rio, jeudi 20 juin 2013, un supporter brandit une pancarte : «Nous voulons des hôpitaux, Fifa»
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Brésil: Les contestataires font une pause... de stade

Brésil: Les contestataires font une pause... de stade


Pas de mouvement de protestation dans les stades ce vendredi 21 juin. Et pour cause: il n'y a pas de match au programme aujourd'hui. La Coupe des confédérations doit reprendre samedi avec notamment le choc Brésil-Italie à Salvador de Bahia. Mais à la Fifa, l'inquiétude grandit et les médias brésiliens évoquent même une éventuelle suspension de la compétition.


Jamais dans l'histoire de la Fifa une compétition internationale de sélections n'a été arrêtée avant la fin. Si cela devait se produire, ce serait évidemment un précédent extrêmement grave aux conséquences difficiles à imaginer. Cela voudrait dire en effet que le Brésil n'est pas en mesure d'assurer la sécurité d'une telle compétition.


Ce sera alors sa capacité à organiser la Coupe du monde ou les Jeux olympiques déjà programmés sur son sol qui serait remise en question. Cela dit, le contrat signé entre la Fifa et le Brésil prévoit une suspension pour cas de force majeure et des assurances ont été souscrites pour cela.


D'où vient la rumeur d'une suspension du tournoi ?


Cette possibilité d'une suspension du tournoi a été évoquée par Cbn, une radio brésilienne sérieuse et importante, après que des véhicules et un hôtel de la Fifa ont été la cible de jets de pierre à Salvador. C'est là que, demain, le Brésil doit affronter l'Italie. L'Italie aurait par ailleurs exprimé des craintes sur sa sécurité et son souhait de rentrer au pays.


Pour l'heure, la Fifa dément qu'une telle hypothèse soit envisagée. Le président Sepp Blatter a quitté le Brésil pour la Turquie, où commence aujourd'hui le Mondial des moins de 20 ans. Ce qui est certain, c'est que l'inquiétude grandit et que les prochaines heures pourraient être décisives.


RFI