Brésil 2014: Les artificiers se régalent déjà !

Participer à Brésil 2014, c’est prendre part au « chemin de croix footballistique » des grandes nations du sport roi. Du moins certains géants y font déjà figure de proue avec à leurs côtés des « dauphins » qui joueront à n’en point douter, les troubles-fêtes dans ce panthéon.

Une compétition, jadis chasse gardée d’initiés comme le Brésil (quintuple champion du monde), l’Italie (quadruple champion), l’Allemagne (triple recordman de la compétition) sans oublier la France, l’Espagne, l’Argentine… ou encore l’Uruguay des pays riches de plusieurs participations et ayant même flirté avec dame coupe.

Au-delà des scores qui jusque là ont respecté la logique du football total: l’Espagne ridiculisée par la Hollande de Van Persie (5-1), le Costa Rica étincelant qui met la « Celesté uruguayenne » de Diego Forlan à genou (3-1), le Brésil de Neymar dominateur à souhait sur la Croatie de Modric (3-1), de la France qui dicte sa loi au Honduras (3-0) ou encore de la Manschaft, large vainqueur du Portugal de Christiano Ronaldo (4-0), c’est surtout la révolte des artificiers qui est sonnée.

Tenez-vous bien, en cinq journées de cette coupe du monde 2014 au pays du roi Pelé, trois joueurs se sont illustrés par leur sens inné du but. Ce sont: Neymar (un doublé face à la Croatie), Benzema (doublé face au Honduras), Robben et Van Persie (tout deux auteurs de deux réalisations chacun face à l’Espagne).

La cerise sur le gâteau de cette 5^ème journée reste incontestablement « super » Thomas Müller et ses trois banderilles face au Portugal. Thomas Müller ne demandait pas mieux pour savourer sa 58^ème cape en ce 100^ème match de la sélection allemande en coupe du monde.

Devant la « Roja », le Portugal, la Croatie ou le Honduras, les artificiers ont dansé la gigue par leur instinct insatiable de buteur. Or, ils (les goléadors) sont très nombreux dans cette compétition majeure et le cauchemar ne fait donc que commencer pour nos défenseurs.

Alain Zama