De l’avis de plusieurs  observateurs et de certains spécialistes, les 3e et 14e championnats d’Afrique d’athlétisme cadets et juniors d’Abidjan, ont été d’un niveau relevé. « Le niveau est très bon. Vous avez des athlètes qui courent les 400 m en dessous des 50s, et les 100m en 13s tant chez les filles que les garçons. En saut, nous avons eu 2.18 m chez les U18. C'est fabuleux », a expliqué Georges Vieillesse, le sélectionneur de l'île Maurice.

Au total, 21  nouveaux records ont été établis dans l’ensemble de la compétition. C’est au niveau des cadets qu’on enregistre le plus de records. 13 dont 9 au niveau des garçons .Parmi les performances à retenir, celle du 400m, de la Nigériane Ofili Favour en 52’27 contre 54’46 l’ancien record détenu depuis 2013 par sa compatriote, Odidiong Ofonime. Sur le 2000m steeple, l’Ethiopien  Bikila, grâce à un temps de 5.35.47, a fait tomber l’ancien record du Kenyan Vincent Kipyegon (5.37.05). Chez les juniors, ce sont 8 records qui ont été battus dont 4 chez les hommes. Notamment le 10’29 réalisé au 100 m par le Nigérian Adegok Enoch qui bat l’ancien record de 1995 de l’Ivoirien Ibrahim Méité (10’30). Chez les dames également, l’ancien record du 100 datant de 1995 détenu par N’Ku Mercy (11’38) a été battu par sa compatriote Chukwuma en 11’23.

Des talents qu’il va falloir suivre de près et encadrer convenablement, en vue des batailles mondiales. A ce niveau, le président de la Confédération africaine d’athlétisme s’est voulu rassurant.  « Il n'y a aucune inquiétude à se faire. Nous allons constituer un groupe baptisé la génération 2024 en vue des Jeux Olympiques prévus à Paris. C'est maintenant qu'il faut commencer à les préparer. Afin que ceux qui se sont signalés ici puissent atteindre le podium olympique pour l'honneur du continent africain. Dambile Sinespo (20'52) au 200m et Offili  Rose Favour (52'27) au 400m qui ont reçu les trophées de meilleurs performeurs bénéficieront d'une bourse pour les accompagner jusqu'à ce qu'ils achèvent la génération 2024 », a déclaré le Camerounais Malboum Kalkaba.

Céleste Kolia