Asec Mimosas : Roger Ouégnin veut réveiller le club et lui redonner sa cote de popularité

Asec Mimosas : Roger Ouégnin veut réveiller le club et lui redonner sa cote de popularité
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Asec Mimosas : Roger Ouégnin veut réveiller le club et lui redonner sa cote de popularité

Il s’agit, selon lui, de permettre aux Mimosas de retrouver leurs belles fleurs. « Il s’agit d’une réunion de contact. Bouaké est un bastion de l’Asec mimosas. Nos comités de supporters d’ici étaient les plus forts avant la crise qui frappé notre pays. A présent que cette crise est derrière nous, j’ai estimé qu’il était temps de venir réchauffer les relations entre vous et votre club. Je suis venu vous annoncer que le combat reprend à partir de Bouaké », a indiqué le président de l’Asec qui a annoncé un siège flambant neuf des supporters dans la capitale de Gbêkê.

Avec des mots bien choisis, Maurice-Désiré Roger Ouégnin, dont la dernière visite dans la localité remontait à 1997, a longuement insisté sur les nouveaux défis du club. En s’attardant sur ses statuts qu’il s’est évertué à expliquer aux Actionnaires et sur le mode d’élection du président du club, notamment la composition du collège électoral. Comme s’il était à la recherche d’un mécanisme de transition paisible à la tête de l’Asec, il a ajouté: « Les statuts existent depuis 1990. Il faut vous les approprier. C’est important. Pour le moment, je suis là. Mais je ne suis pas éternel. Djibo Lamine, Me Koné Mamadou et bien d’autres sont partis du jour au lendemain. Chaque fois qu’il y a des élections, je suis candidat unique. Si en 2021, j’ai la force de continuer, je serai là, mais dans tous les cas, un jour, il va falloir voter. Il faut éviter que l’on arrive à une situation confuse où n’importe qui, après, viendra briguer le poste de président de l’Asec ».

Tout en exhortant les Actionnaires à s’intéresser davantage à la gestion de leur club. Pour lui, le retour des différents comités de supporters à travers le pays et ailleurs pourrait être la solution. « C’est simple. Pour avoir le droit de vote à l’Asec, il faut être membre actif. C’est-à-dire s’acquitter d’une adhésion de 250 mille F Cfa. Vous pouvez vous mettre ensemble, en comité de 50 personnes, pour vous acquitter de cette somme, sachant que seul le président de ce comité aura le droit vote. Il faut le faire si nous voulons un club fort, avec des élections plurielles », a-t-il conseillé.

Pour mobiliser les Actionnaires, l’homme fort de Sol béni, qui va sillonner le grand ouest, le nord et l’est, a annoncé une équipe plus conquérante la saison prochaine. « Cette fois, je pense que nous avons effectué de bons recrutements et logiquement, nous devrions faire parler la poudre », a-t-il promis. Avant d’évoquer l’autre grand chantier qui lui tient à cœur : « Gboro gbata » ou si vous voulez, le refuge du jeu. Une parcelle de 6,5 hectares vers Bingerville où l’Asec, en dehors de Sol béni (M’Pouto), va installer un nouveau laboratoire de fabrique de champions.

« Nous travaillons en vue de la Can 2021. Tout ceci pour chercher à combler le vide que laisse progressivement le départ à la retraite des ex-Académiciens. Voilà le sens de notre nouvelle démarche. Au moment de la Can 2021, en Côte d’Ivoire, l’Asec doit être champion d’Afrique. Cette dynamique, je suis convaincu, sera favorable à l’équipe nationale », a confié Roger Ouégnin, qui a décerné dix médailles de reconnaissance à d’illustres supporters dont Henri Kouassi, Yélakan Koné, Kouassi Yao Jean-Paul, Amani Magloire et Malick Fadiga.

PAUL BAGNINI