Aka Kouamé (manager général de l’As Tanda) : « Notre objectif, c’est le titre »

Aka Kouamé (manager général de l’As Tanda) : « Notre objectif, c’est le titre »



Quel sera l’objectif de l’équipe cette saison?

Notre objectif, c’est le titre. L’As Tanda n’est pas une équipe qui doit jouer pour le maintien. Nous avons déjà gagné deux titres et la Coupe ; donc, en toute logique, nous devons toujours viser haut. Cela fait deux saisons de suite que l’équipe échappe à la relégation. Ensemble, avec les dirigeants dont le Pca, Cévérin Yoboua, nous nous sommes mis d’accord pour ne pas revivre la même situation. Le plus important pour nous, c’est d’engranger le maximum de points dès l’entame de la saison.

Cet objectif est-il réaliste pour une équipe qui a frôlé la relégation deux saisons consécutives ?

En football, tout peut arriver. Nous avons la possibilité de jouer le haut du tableau, nous le ferons.

Quel diagnostic faites-vous des deux dernières saisons difficiles du club ?
Contrairement à ce que pensent certains, ce n’est pas par manque de moyens que l’équipe a connu ces difficultés. Le Pca a mis les moyens qu’il fallait. Nous n’avons pas encore cerné tout le contour du problème mais plusieurs paramètres peuvent expliquer ces contre-performances. Le problème peut provenir de la qualité des joueurs et même de l’encadrement technique.

Etes-vous satisfait du recrutement ?

Je suis satisfait de l’effectif. Nous avons varié entre jeunes et joueurs expérimentés.

L’As Tanda ne jouera plus ses matches à domicile, à Bondoukou. Est-ce un gros handicap pour vous ?

Nous avons un petit pincement au cœur en pensant au fait que nous ne jouerons pas devant notre public. Mais la fédération a décidé que la pelouse de notre terrain n’est pas praticable et cela doit interpeller les autorités de la ville afin qu’elles nous dotent d’infrastructures adéquates. Priver des équipes telles que l’Asi et l’As Tanda d’évoluer devant leurs populations est douloureux mais nous n’avons pas le choix.

Quels sont, selon vous, les favoris de la compétition ?

Aujourd’hui, toutes les équipes se valent. Elles sont préparées pour jouer le titre. Chacun va jouer crânement ses chances.

A quel niveau se fera la différence ?    

L’équipe la mieux structurée, avec un bon plan de bataille sera bien partie. Il faudra également respecter ses engagements envers ses joueurs et ses encadreurs. Il faut payer les primes et les salaires régulièrement. Quand l’entraîneur met sa stratégie en place, si les joueurs qui doivent l’appliquer ne sont pas payés, il y a problème.

Que pensez-vous du cahier des charges imposé aux clubs cette saison ?

Il est la bienvenue mais la Fif doit insister surtout sur la régularité des salaires. Cela existe dans les grands championnats et il faut que nous nous y mettions. Nous avons de bons joueurs en Côte d’Ivoire mais qui ont faim. Sans les joueurs, il n’y a ni dirigeant ni de club. Si le cahier des charges n’est pas respecté, la Fif doit prendre ses responsabilités en reléguant l’équipe fautive en division inférieure.

Céleste Kolia