Ago de la Fif à Yamoussoukro: Pourquoi il n’y a rien craindre

Ago de la Fif à Yamoussoukro: Pourquoi il n’y a rien craindre

Ce matin, à Yamoussoukro, au pied de la Basilique Notre Dame de la paix, le président Augustin Sidy Diallo et son comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif) se retrouvent pour passer en revue la saison qui vient de s’achever au plan national. Il y a aussi la phase finale de la Coupe d’Afrique qui approche à grands pas (du 21 juin au 19 juillet, en Egypte).

Une assemblée générale mixte annuelle, normale. De surcroît, la hiérarchie nationale a encore été chamboulée, avec le sacre historique de la Société omnisports de l’armée (Soa) et la première Coupe nationale du Fc San Pedro. Tout cela devrait être des sujets de discussions amicales et fraternelles. Que nenni !

On apprend ici et là que « ça va chauffer à Yamoussoukro ». D’autres annoncent « une finale ! » Une finale pour remporter quel trophée ? Le Gx, qui a décidé, cette fois, de participer à cette rencontre, n’a-t-il pas eu l’occasion de porter l’estocade au groupe de Sidy Diallo, au plus fort de la crise ? Salif Bictogo, Armand Gohourou et autres avaient une bombe en leur possession.

La Côte d’Ivoire sportive était en colère, après l’élimination du pays de la Coupe du monde 2018. Les Eléphants venaient d’être humiliés au stade Houphouët-Boigny (0-2) par le Maroc ! Cette arme de destruction a eu l’effet d’un pétard mouillé, au moment de réunir le quorum pour démettre le président de la Fif.

Même la Fifa, l’instance mondiale, l’autre arme contre le bureau de Sidy Diallo, s’est vite recroquevillée. Le temps, l’autre nom de Dieu, a eu raison du groupe des frondeurs. De 42+, le GX se résume désormais à quelques noms. On a vu des traîtres, des lâches…

Pendant ce temps, la Fif menait tranquillement ses activités. On parle de ‘’finale’’ à Yamoussoukro. Mais à quel moment se sont déroulées les phases éliminatoires pour qu’on en arrive à la ‘’finale’’?

Comme toute assemblée générale digne de ce nom, il va avoir quelques points d’achoppement. Mais ça s’arrête là. D’ailleurs, Abackar Koné, le président de l’équipe de Williamsville et son homologue de Zuénoula, Adaman Nabi, ont donné un aperçu de leur scénario, lors de leur point-presse, jeudi, à la Maison de la presse.

Les « opposants » au président Sidy Diallo voudront se faire une nette idée de la prochaine date des élections à la tête de la Fif. Ce sera certainement l’objet de débats houleux. Ensuite, il y a le bilan financier de l’exercice 2018-2019, la modification des textes et l’amendement des statuts qui vont sûrement faire traîner en longueur la réunion.

PAUL BAGNINI