A dix jours du coup d’envoi de l’Afrobasket masculin 2013 que la Côte d’Ivoire organise, du 20 au 31 août, l’on sent la tension monter dans les couloirs du temple du basket-ball de Treichville où deux nouvelles salles de jeu viennent de voir le jour. Côté Fédération ivoirienne de basket-ball (Fibb) et Fiba Afrique, tout le monde est à la tâche.

C’est une véritable course contre la montre pour la sélection nationale qui est entrée dans une phase de matches amicaux en Espagne, mais surtout pour le comité d’organisation (Cocan 2013) qui n’a pas droit à l’erreur. Dernièrement, il a été remanié et Touré Boubakari, le patron de la balle au panier ivoirien, chapeaute désormais le comité de surveillance. Il est secondé par Fernand DédéhTagro, journaliste et conseiller technique du ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs.

Dans le même temps, l’équipe d’animation du Comité national de soutien aux Eléphants (Cnse) du président Parfait Kouassi annonce la couleur. Les supporters ivoiriens ne comptent pas rester en marge de la grande fête continentale.  L’équipe encadrée par Emile Gnohoulou se prépare, depuis plusieurs semaines, pour offrir un spectacle digne de ce nom lors du tournoi, au Palais des sports de Treichville, ainsi que dans le Village de l’Afrobasket 2013 qui sera érigé en plein Parc des sports.

Les supporters ont acquis de nouveaux instruments et revu, à l’occasion, leur répertoire de chants. Ils prévoient de nouvelles chorégraphies.
 «Le Cnse a déposé sa feuille de route auprès de sa tutelle et du Cocan et est prête à jouer sa partition. C’est vrai qu’il y a eu des tergiversations au départ, mais nous n’avons pas attendu que la situation se décante pour commencer notre préparation. Notre organisation est en place depuis plusieurs semaines et notre équipe est déjà prête pour le boulot», a fait savoir Pierre N’Goré, secrétaire permanent du Cnse. Il s’agit, pour la structure de  créer, cette fois, une véritable ambiance et une animation en continu, durant tout le tournoi.

Avec tout ce beau monde, il faudra compter avec le Club prestige qui se met en place, un mouvement d’anciens internationaux ivoiriens et de cadres amoureux du basket-ball.

Paul Bagnini