L’Afrobasket 2013 aura bel et bien lieu à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les travaux de construction et de réhabilitation qui causaient quelques soucis, constituent désormais, une source de motivation pour les uns et pour les autres. «Je sens que nous allons vivre des moments intenses dans ce pays, déjà connu pour son hospitalité légendaire et son savoir-faire en matière d’organisation de ce type d’événement», a déclaré le président de la commission des compétitions de Fiba-Afrique à l’issue de sa dernière visite d’inspection au Palais des sports de Treichville. L’expert guinéen qui avait émis des  doutes sur la fête d’Abidjan, s’est dit émerveillé par la tournure des événements. Les travaux avancent à grands pas.

C’est dans cette ambiance d’espoir que la Fédération ivoirienne de basket-ball (Fibb) a décidé de convoquer 23 joueurs ce dimanche, à Abidjan. Sous la houlette du sélectionneur national, Naxto Lezkano, les Eléphants vont commencer leur préparation sur les bords de la lagune ébrié avant d’aller parfaire leur forme à l’étranger. «Il s’agit pour nous de permettre aux Ivoiriens de découvrir leurs basketteurs professionnels. A l’instar du football, la Côte d’Ivoire possède des basketteurs professionnels. Certains les ont vus défendre avec brio les couleurs ivoiriennes à Tripoli en 2009, au Mondial 2010 en Turquie et en 2011 à la Can à Madagascar. Tout cela à la télévision. Maintenant nous leur (aux Ivoiriens) donnons l’occasion de pouvoir communier avec eux, les toucher. C’est important pour la suite, puisque ces joueurs auront besoin de leur soutien pour remporter l’Afrobasket 2013», a indiqué le président de la Fibb, Touré Boubakari .

Accompagnés des directeurs sportifs et du scouting, Musa Adamu et Carlo Viera, le patron du basket-ball ivoirien a sillonné la ville d’Abidjan mardi dernier, à la recherche d’un terrain d’entraînement pour les Eléphants. Le Forum de l’Université de Cocody  n’étant pas praticable en ce moment, Naxto et sa troupe de pachydermes devront établir leur quartier au Palais des sports de Treichville. Le temps de travailler et de régler quelques détails administratifs pour certains d’entre eux, avant de s’envoler le 1er juillet pour Madrid, en Espagne où les choses sérieuses commenceront.

Paul Bagnini