Éducation nationale et de l’Enseignement technique : Le ministère fait le point, aujourd’hui

Kabran Assoumou, directeur de cabinet du Minenet.
Kabran Assoumou, directeur de cabinet du Minenet.
Kabran Assoumou, directeur de cabinet du Minenet.

Éducation nationale et de l’Enseignement technique : Le ministère fait le point, aujourd’hui

Le suivi de ce mot d’ordre est mitigé, en cette première journée. Au niveau du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique,  il est difficile d’établir un bilan de ce premier jour de grève. Malgré la réunion de crise qui s’est tenue sous la présidennce de la ministre Kandia Camara.  Dans la mesure où la plupart des directeurs régionaux sont à Abidjan, à la demande de leur hiérarchie, pour participer à des réunions préparatives des examens à grand tirage. « Nous ne pouvons pas faire le point de cette première journée, les données que nous avons  ne nous permettent pas de le faire. Les directeurs régionaux censés nous fournir les informations de leurs zones sont depuis vendredi à Abidjan pour des réunions. On pourra donc être situé demain (Ndlr : aujourd’hui) et on fera le point de la situation »,  a précisé le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kabran Assoumou, joint par téléphone. Interrogé par Onuci Fm, le chef de cabinet du ministère, Kouyaté Abdoulaye a dit que le ministère est train de prendre des dispositions pour minimiser les impacts de cette grève sur l’évolution des programmes. « Nous sommes en train de prendre toutes les dispositions pour que cette grève n’ait pas d’incidence néfaste sur les élèves et sur les parents ». Aussi, a-t-il ajouté que le gouvernement prendra ses responsabilités si d’aventure la grève illimitée annoncée est respectée. Toutefois, il a invité les syndicalistes qui ont certes  le droit de faire la grève, de ne pas empêcher ceux des leurs qui veulent travailler de vaquer à leurs occupations. Ils n’en ont pas le droit.

 

Germaine Boni