Éducation: Une délégation ivoirienne à l'école sénégalaise pour l’application de la réforme du volume horaire

L’inspecteur général de l’éducation nationale Kouakoussui Jean-Baptiste
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Éducation: Une délégation ivoirienne à l'école sénégalaise pour l’application de la réforme du volume horaire

Éducation: Une délégation ivoirienne à l'école sénégalaise pour l’application de la réforme du volume horaire
 
La mission d’étude des émissaires du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique sur la gestion du temps d’apprentissage (quantum horaire) dans le système éducatif du Sénégal, a démarré dans la matinée du lundi. C’était au ministère de l’Éducation à Dakar, sis au Plateau.

Mme Mariama Cissé, inspectrice de l’éducation et de la formation, chef de division enseignement-apprentissage, a échangé avec la délégation ivoirienne sur le dispositif de gestion du volume horaire sénégalais.

A l’enseignement élémentaire, les écoliers vont en classe du lundi au vendredi. Soit 29 heures de cours par semaine. Avec un enseignement dispensé de 8 heures à 13 heures.

En plus, les mardi et jeudi après-midi, les instituteurs dispensent 2 heures de cours de renforcement. L’inspectrice a souligné que c’est au cours de l’année scolaire 2005-2006 que l’application de cette réforme a démarré. Mais comme toute action nouvelle, elle a connu quelques difficultés liées à l’absence d’outils et un mode de calcul de la gestion du temps scolaire.

Des insuffisances qui ont conduit à l’élaboration d’un guide de gestion. Depuis 2008, des avancées ont été constatées. 800 heures, 900 voire 1000 heures sont enregistrées dans certaines localités.

Un observatoire coordonné par un directeur d’école a été mis en place au niveau de chaque établissement pour la surveillance du temps de travail.  Malgré tout, elle reconnaît qu’il y a des retouches à apporter pour l’amélioration de cette réforme. Elle a, toutefois, insisté sur le fait que les enseignants ont été associés au processus. Et ils ont adhéré à sa mise en œuvre.

Lundi, le programme prévoyait la présentation du dispositif et les outils de gestion du quantum horaire au niveau du secondaire. Tout comme le découpage de l’année scolaire. Les relations entre la gestion des ressources humaines et celle du temps d’apprentissage étaient également au menu des échanges.

Les séances de travail se déroulent dans un esprit de coopération. Les Sénégalais ont décidé de mettre toutes les informations utiles et nécessaires à la disposition de leurs hôtes. Car, il y va de l’avenir des enfants de l’Afrique.

Dans cette veine, le directeur de l’enseignement élémentaire (le primaire au Sénégal), Abdou Diaw, a jugé cette mission intéressante. Car, il existe un lien entre le temps d’apprentissage et la performance des élèves. Pour permettre un apprentissage adéquat, le Sénégal a opté pour cette réforme.

L’inspecteur général de l’Éducation nationale Kouakoussui Jean-Baptiste, a, pour sa part, indiqué qu’il était opportun de venir s’inspirer de l’expérience sénégalaise. Pour lui, c'est une étape essentielle dans la recherche de solutions dans la durée du temps d’apprentissage. Il a salué l’étroite et franche collaboration du Sénégal.

Cette mission d’étude s’achève le samedi 18 mai.

Par ailleurs, le général Kassaraté Tiapé Edouard, ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Sénégal, Gambie, Mauritanie et Cap-vert, a reçu dans ses locaux, le lundi, la délégation ivoirienne. Elle était conduite par l’inspecteur général Kouakoussui Jean-Baptiste.

L’ambassadeur a indiqué que c'est une mission d’étude utile. Puisqu’il s’agit de contribuer à améliorer de manière significative le système éducatif. 


CHRISTIAN DALLET
Envoyé spécial à Dakar