Voie express d’Abobo: Commerçants et ferrailleurs déguerpis

Voie express d’Abobo: Commerçants et ferrailleurs déguerpis

Voie express d’Abobo: Commerçants et ferrailleurs déguerpis

Les fêtes de fin d’année s’annoncent difficiles pour certaines personnes de la commune d’Abobo. En effet, le maire de ladite commune, Adama Toungara, a mis à exécution son plan de déguerpissement des populations installées de manière anarchique le long des grandes artères de la commune.

Ainsi, ferrailleurs, gérants de cabine  et  autres commerçants installés en bordure de la voie express d’Abobo et de la bretelle Coco service rond-point d’Anador, ont été déguerpis, ce vendredi 20 décembre, sous une forte escorte des forces de l’ordre (Frci, policiers et gendarmes).

Pour Niagne Olivier, sous-directeur de l’environnement et du cadre de vie à la mairie d’Abobo, chargé de suivre l’opération, est on ne peut plus clair. « Nous sommes dans une situation de non retour. Ils ont été tous informés de cette opération de déguerpissement ». Et de poursuivre: « Abobo n’est pas différente des autres communes du district d’Abidjan ».

Selon lui, cette opération vise non seulement à assainir la commune mais aussi et surtout à lutter contre l’insécurité. C’est pourquoi, il lance un appel aux populations afin qu’elles s’inscrivent résolument dans cette mouvance. Niagne Olivier a indiqué que sont concernées également par cette opération, les voies allant de la mairie au Pk18 et N’Dotré, et de la mairie au Plateau-Dokui. Des personnes récalcitrantes ont vu leurs marchandises saisies par la mairie, a expliqué le sous-directeur de l'environnement et du cadre
de vie à la mairie d’Abobo.

Dans le milieu des ferrailleurs, c’est la désolation même si certains reconnaissent avoir été informés. « En tout cas, nous avons été informés mais nous n’y croyions pas », a avoué un des ferrailleurs qui a requis l’anonymat. 

Le préjudice est énorme même si pour l’heure aucun bilan n’a été dressé. Il faut préciser que cette opération s’est déroulée sans heurt comme cela avait été le cas lors du déguerpissement de l’ancienne gare routière.

Franck YEO