Il est question entre autres de réduire la pauvreté des femmes par leur autonomisation financière. L’organisation va travailler avec des collectivités locales et des organisations non gouvernementales, particulièrement des leaders locaux qui ont déjà une bonne base sur le terrain. Elle va aussi mettre l’accent sur l’éducation de la femme et de la jeune fille. Il est aussi question de sensibiliser les parents aux dangers encourus par les jeunes filles soumises aux mariages forcés et précoces.

La ministre de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Bakayoko Ly-Ramata marraine de l’évènement, représentant la Première dame Dominique Ouattara,    a déclaré à l’ouverture de cette conférence que ce combat doit se faire aux côtés des autorités en charge de cette problématique.

« A notre niveau, nous pensons avec nos forces réunies, contribuer à l’éradication totale de ces maux qui minent notre société», a-t-elle souligné, non sans remercier tous les partenaires qui accompagnent le District 18 du Zonta International. Notamment le cabinet de la Première dame. Bakayoko Ly-Ramata a, au nom de Mme Dominique Ouattara, félicité les ‘’Zontiennes’’ pour « cette belle initiative ».

Pour la présidente du comité d’organisation, par ailleurs présidente du Zonta club d’Abidjan, Me Christine Nanou Adou, cette conférence est un cadre d’échanges qu’offre le Zonta International, en vue de l’amélioration de la situation de la femme dans la société. Même son de cloche du côté de la gouverneure du District 18 du Zonta international, Me Yvonne Kouloufoua,  qui a souhaité que les discussions et les accords de cette conférence apportent une contribution positive à l’avancement du statut des femmes.

Les travaux se sont déroulés en présence d’un parterre de personnalités, de la vice-présidente internationale Ute Scholz, des chefs traditionnels,  de nombreuses femmes du vivrier, de jeunes filles élèves et de plusieurs Zontiennes venues de plusieurs pays d’Afrique.

Elles ont durant trois jours croisés les réflexions sur plusieurs questions relatives aux violences faites aux petites filles, notamment le mariage précoce et forcé, le travail de la petite fille ou  les  grossesses en milieu scolaire. Le ministre des sports et loisirs Danho Paulin Claude était également aux Côtés des Zontiennes.

Marie-Adèle Djidjé