Violences faites aux enfants en Côte d'Ivoire : Un plan de réponse en cours d'élaboration

Violences faites aux enfants en Côte d'Ivoire : Un plan de réponse en cours d'élaboration

Ce qui signifie que près de la moitié des enfants de Côte d'Ivoire ont été victimes d'une forme de violence avant l'âge de 18 ans.

Plus grave, les rapports sexuels forcés sont le type de violence sexuelle le plus répandu en Côte d'Ivoire où près d'une fille sur 10 ont été victimes de viol dans l'enfance.

L'enquête révèle en outre que la violence psychologique contre les enfants touche environ 19% des filles et 16% des garçons.
Face à cette situation, la ministre Bakayoko Ly-Ramata, en charge du département de la femme, de la famille et de l'enfant, a décidé d'élaborer un plan de riposte, à travers le Programme national des Orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du VIH/Sida (Pnoev).

 Les membres du comité technique d'élaboration de ce plan de réponse à cette enquête sur les violences faites aux enfants (Vacs) bénéficient depuis le 8 mai à l'hôtel Villa des hôtes 2 de Yamoussoukro, d'une formation de mise à niveau.

Au total, ce sont une quarantaine d'experts nationaux sur la protection de l'enfant (Santé, éducation) qui prennent part à cet atelier dont les résultats sont très attendus par le gouvernement.

Comme l'a expliqué Dr Solange Améthier, coordinatrice du Pn-oev, cet atelier va permettre de mettre à niveau les membres du comité technique sur l'évolution du Vacs en Côte d'Ivoire, mais aussi de présenter aux membres, les principales politiques et programmes de protection de l'enfant en cours dans le pays. Il s'agit également de discuter avec eux, du Plan de réponse pour l'élaboration d'un draft de feuille de route.

Mieux, cet atelier qui réunit les partenaires techniques et financiers, notamment l'Unicef, la Cdc, le Pepfar, est l'occasion de développer des propositions pour les actions phares que le gouvernement et la société civile peuvent mettre en œuvre en attendant la mise en route du Plan.

Pour Adolphe Bonsrè, directeur régional du ministère de la femme, de la famille et de l'enfant à  Yamoussoukro, qui a ouvert les travaux au nom de sa tutelle, il faut agir vite pour sécuriser les enfants. C'est pourquoi, cet atelier doit permettre de s'assurer que les membres du comité technique comprennent l'importance de leur mission.

N'DRI CÉLESTIN