Violences basées sur le genre: Les FACI et le PNUD en séminaire à Grand-Bassam

Violences basées sur le genre: Les FACI et le PNUD en séminaire à Grand-Bassam

Violences basées sur le genre: Les FACI et le PNUD en séminaire à Grand-Bassam

Les membres du comité d’experts nationaux  de lutte contre  les violences sexuelles liées aux conflits (Cnlvsc), à savoir l’État-major général des armées, la police, la gendarmerie, les eaux et forêts, la douane, le ministère de la santé, la coordination des droits de l’homme, l’association des femmes juristes, le procureur de la République et le Pnud étaient en séminaire à Grand-Bassam.

Cet atelier qui a débuté le 27 pour prendre fin le 28 juillet 2017 vise à valider le plan d’action du Comité national de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits en vue du démarrage de la mise en œuvre effective de ses activités.

Selon Seny Roger Yao, expert juridique-violence sexuelle du Pnud, le séminaire permettra aux membres du comité technique de s’accorder sur les différents axes stratégiques d’intervention, puis d’en définir les actions clés. Et d’élaborer le budget nécessaire pour la mise en œuvre du plan d’actions.

« La lutte contre les violences sexuelles constitue un enjeu majeur pour les autorités ivoiriennes qui se sont engagées très tôt à mettre en œuvre les résolutions du conseil de Sécurité des Nations unies sur les femmes », a-t-il indiqué.

Profitant de l’occasion, l’expert a exhorté les participants à s’approprier les travaux du séminaire afin de produire un document qui va montrer le sérieux et l’engagement de la Côte d’Ivoire.

Rappelons qu’après la crise post-électorale de 2010-2011, les forces de l’ordre ont été citées dans la liste annexée au rapport du secrétariat des Nations unies sur les violences sexuelles en situation de conflit.

En réaction, le 3 juin 2016, par décret, le Président Alassane Ouattara a créé un comité national de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits qui a pour mission de coordonner au sein des institutions de sécurité nationale, les actions en vue de la prévention et d’accroître la lutte contre l’impunité des crimes de violences sexuelles commis par des hommes en armes.

Et au terme des travaux réalisés sur le terrain par le comité, la Côte d’Ivoire a obtenu en mai 2017 son retrait de la liste des forces armées impliquées dans les cas de violences basées sur le genre.

Symphonie Mombohi
Correspondant communal