C’était hier, à la salle de conférence dudit ministère, à l’immeuble Sciam, au Plateau. Il s’agissait pour le ministère de créer un cadre d’échanges entre experts de structures publiques et privées de médias. « La mise en place d’un espace de vérification des faits (Fact checking) s’avère impératif et nécessaire pour la Côte d’Ivoire, qui s’est engagée à assainir et à professionnaliser le milieu des médias. Cette plateforme que nous envisageons servira de référence à toute structure désireuse d’avoir un partenaire fiable de vérification des faits en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, l’objectif de cet atelier est de définir les modalités de la mise en œuvre de la plateforme qui sera en charge du Fact Checking », a situé dans son exposé de cadrage, Anoh Rosine, Conseiller technique du ministre de la Communication et des Médias pour les nouveaux médias.

Il s’agissait en outre d’inciter les différents acteurs du secteur des médias à se l’approprier. Les échanges ont donc tourné autour de la nature juridique de cette plateforme, son de mode fonctionnement et de financement et l’élaboration d’un chronogramme de mise en œuvre.

Au sortir des échanges, un comité scientifique a été mis en place pour réfléchir de façon spécifique sur les grandes questions abordées en vue de proposer un document pilote qui prenne en compte toutes les suggestions et observations faites lors des travaux. Quelle sera la nature de cette plateforme ? Quel profil pour être fact checkeur ? Quel mode de financement ? Quelle impartialité ? Quel chronogramme de mise en œuvre ?, telles sont, entre autres, les préoccupations principales auxquelles le comité scientifique devra apporter des réponses concrètes.

La vérification des faits est une technique qui consiste à vérifier la véracité des faits, l’exactitude des chiffres présentés dans les médias par les personnalités publiques, généralement politiques et experts.

SERGES N’GUESSANT