Un plan d’action pour sauver les enfants en rupture sociale.

Un plan d’action pour sauver les enfants en rupture sociale.


Aussi, une étude quantitative a-t-elle été menée en 2018, assortie de recommandations avec pour but de maîtriser ledit phénomène. C’est pour traduire ces recommandations en plan d’action qu’un atelier a réuni, du 24 au 26 avril 2019 à Bonoua, des agents du ministère en charge de l’Enfant, de Save the Children et de SOS violences sexuelles.

Les travaux en commission et les plénières, leur ont permis  d’analyser les recommandations issues de l’étude quantitative et de faire des propositions concrètes d’activités. Notamment le renforcement des capacités des forces de l’ordre (police, gendarmerie, armée), des élèves Magistrats et des Organisations de la Société civile en matière de Droits des Enfants, faire faire aux enfants en rupture sociale des travaux d’utilité publique, accentuer la sensibilisation à l’endroit des publics cibles (enfants) sur le phénomène de la drogue, faire des plaidoyers pour davantage de volonté politique dans l’éradication du phénomène, créer des fora d’enfants en rupture sociale ;

Pour Madame Zagba Kouassi Léontine, Coordonnateur du Programme de protection des enfants et adolescents vulnérables(PPEAV), l’atelier vient à propos en ce sens qu’il permettra d’agir ensemble de manière concertée et coordonnée, de mutualiser les efforts et les énergies afin de juguler le phénomène des enfants en rupture sociale.

Au terme de l’atelier, comme le conseiller technique, M. Goré Sylvanus représentant la Ministre en charge de l’Enfant, prof Bakayoko-Ly Ramata, la représentante de Save the Children Mme Adja Konaté, le président du conseil d’administration de SOS violences sexuelles, le conseiller technique du ministre des mines M. N’goran, tous ont salué cette initiative et se sont engagés quant à la mise en œuvre effective du plan d’action.

Au demeurant, gageons que ce plan d’action issu des recommandations de l’étude sur les enfants en rupture sociale sauve les enfants en conflits avec la loi.

Marie-Adèle Djidjé
info sercom