Le vendredi 23 novembre, à la bourse du travail de Treichville, Ebagnerin Joseph, le secrétaire général de l’Ugtci, a tenu à rassurer les membres de cette organisation. Contrairement à ce qu’il se raconte, dira-t-il, il n’a pas décidé d’organiser une nouvelle assemblée générale. « Suite aux sorties intempestives, ces derniers temps, nous avons décidé de rompre le silence afin de permettre aux nôtres de garder leur sérénité. Nous sommes à la barre et nous avons été légalement réélu à notre poste ».

Selon lui, le 26 avril 2017, 2/3 des membres de l’Ugtci ont signé une pétition avec reconnaissance de signatures déposés devant notaire. Ceux-ci ont décidé d’aller à un congrès extraordinaire. Le comité ad hoc a organisé cette élection au cours d’une assemblée générale. Ce jour-là, le conférencier affirme qu’il a fait acte de candidature et fut élu. « Ces assises ont été organisées conformément à nos textes », précise-t-il.

Par la suite, toutes les autorités gouvernementales et administratives du pays ont été informées de ma réélection. Ce qui lui a donné le droit de participer à plusieurs rencontres au nom de cette centrale.

Concernant la subvention de l’État pour le compte de l’année 2016-2017 attendue pour un montant de plus de 100 millions de F Cfa, le conférencier se dit surpris. Parce qu’il ne comprend pas le fait que des personnes qui ne sont pas membres de l’Ugtci l’accusent de détournement de fonds alloués.

« Je suis surpris. Sur les cinq centrales syndicales bénéficiant de cet appui financier, l’Ugtci reste pour l’heure la seule à n’être pas encore en possession du montant lui revenant. Nous osons espérer que diligence sera faite ».  Car il se doit de faire face à des charges de fonctionnement de la centrale.

Par contre, il a informé les journalistes de ce que Guiehoa Mariatou Coulibaly, membre du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) y siège mais pas au nom de l’Ugtci. Car ne faisant plus partie de l’effectif de sa centrale qui l’avait mandatée, alors, secrétaire générale adjointe. Toutefois, il a précisé qu’elle pourra exercer son mandat jusqu’au renouvellement des instances du conseil d’administration de cette structure.

C. DALLET