Trêve sociale: ''Toutes les centrales syndicales ne doivent pas faire de grève jusqu’en 2023'', affirme Abdoulaye Kouyaté

Trêve sociale: ''Toutes les centrales syndicales ne doivent pas faire de grève jusqu’en 2023'', affirme Abdoulaye Kouyaté

C'est ce qu'a indiqué le chef de cabinet du ministère de l’Éducation nationale, Abdoulaye Kouyaté, le lundi 25 février sur le plateau de la télévision ivoirienne.

Il s’exprimait sur la question de la grève des enseignants du primaire et du secondaire entamée depuis plus de quatre semaines. Cette grève, selon lui, devrait être suspendue ou arrêtée conformément au protocole signé entre les centrales syndicales et le gouvernement en 2017 dans le cadre de la trêve sociale.

« En principe, jusqu’en 2022-2023, ils ne devraient pas faire de grève. Il n’empêche qu’ils aient des revendications. Ce n’est pas parce qu’il y a une trêve que les préoccupations des enseignants n’existent pas. Il y a des anciennes préoccupations mais il peut aussi avoir de nouvelles préoccupations. Mais tout cela devrait se faire dans un cadre de dialogue », a-t-il souligné.

« A cet effet, nous avons entamé depuis le 24 octobre, des négociations avec les syndicats dès lors que ces formations syndicales ont déposé des mots d'ordre de grève. Et d’octobre à ce jour, il  y a eu treize rencontres. Soit avec le secrétaire permanent du conseil consultatif, soit avec le directeur de cabinet, le chef de cabinet et quelquefois avec la ministre de l’Éducation nationale », a ajouté le chef de cabinet.

Et à l’issue de toutes ces rencontres, dira-t-il, les syndicats grévistes ont continué le mouvement de grève. « Dès lors qu’ils n’ont pas respecté cet accord, nous mettons fin aux discussions avec ceux qui continuent la grève », a conclu M. Abdoulaye.

Jean Bavane Kouika