Traitement du Vih en Afrique de l’Ouest: Le conseil consultatif fait son bilan

Traitement du Vih en Afrique de l’Ouest: Le conseil consultatif fait son bilan

C’est le but de la réunion de haut niveau organisée, du 14 au 16 octobre par la Coalition Internationale pour la Préparation au Traitement (Itpc) à Abidjan. Avec une participation de plus de cinquante experts de ce domaine, venus de l’Afrique de l’ouest et aussi de quelques-uns de l’Afrique de l’Est. Durant ces trois jours de rencontre, les participants évalueront les résultats des années antérieurs et trouveront les mécanismes pour peaufiner au mieux les futures stratégies de lutte.

En clair, ils devront mieux comprendre les résultats enregistrés sur la base des données quantitatives et qualitatives ; la manière dont les preuves produites ont influencé et impacté les réponses nationales et régionales.

Selon Alain Manouan, directeur de l’Observatoire régional communautaire sur le traitement en Afrique de l’Ouest, l’ensemble des données collectées au niveau de ces pays montre que des obstacles existent.

Il s’agit notamment de la distance d’accès aux centres spécialisés par les patients. Ceux-ci doivent généralement se rendre à une distance éloignée pour se procurer les intrants. A cela, il ajoute les coûts indirects auxquels doivent faire face ces personnes dans certains pays. « Etant donné leur pouvoir économiques, ils n’ont pas les moyens nécessaires pour supporter ces coûts indirectes », précise-t-il avant d’indiquer qu’au-delà de ces deux difficultés, il faut ajouter la qualité de service offert.

C’est pour cette raison qu’Alain Manouan dit que son équipe et lui ont mis l’accent sur la formation des prestataires tout en continuant la sensibilisation des bénéficiaires. Une façon de mettre tous les patients vivant avec le vih au même niveau d’informations relatif à l’importance du test de charge virale.

Et connaître, à partir des données qualitatives qui en découleront, les causes profondes des problèmes qui ont été identifiés. C’est pour cette raison qu’il encourage les pays membres de la l’observatoire à renforcer la lutte.

En la matière, le directeur de l’observatoire se dit reconnaissant au gouvernement ivoirien pour les actions menées pour le bien-être des patients. Toutefois, il a souhaité une intensification des actes visant à appuyer cette lutte.

HERVE ADOU